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Jean Meunier, Le Lauraguais et la plaine toulousaine

Cette “thèse agricole soutenue en juillet 1926, à l'Institut agricole de Beauvais” offre un exemple de survie tardive du discours géologique de Delille, dans une communication savante.

Meunier puise dans L'Homme des champs quatre vers, qu'il place en épigraphe d'un chapitre intitulé “Géologie et agrologie”. Un tel dispositif n'apparaît dans aucun des 26 autres chapitres de l'ouvrage.
La substitution des mots “marbre fut” par “quartz était”, au second vers, indique toutefois que Meunier ne cite pas d'après le poème lui-même, mais d'après les adaptations proposées successivement par Du Mège et Petit-Laffite.

                    CHAPITRE II

               GEOLOGIE & AGROLOGIE


     De ces grands monts l'humble contemporain,
     Ce quartz était un roc, le roc n'est plus qu'un grain,
     Mais, fils du temps, de l'air, de la terre et de l'onde,
     L'histoire de ce grain est l'histoire du monde.                     (DELILLE.)


     Si l'on examine une carte géologique du Sud-Ouest, on peut se rendre compte qu'elle comprend deux régions bien distinctes : la montagne et la plaine, autrement dit : la région pyrénéenne et la région mollassique sous-pyrénéenne1.


Vers concernés : chant 3, vers 217-220.

Accès à la numérisation du texte : Gallica.


Auteur de la page — Hugues Marchal 2017/02/08 01:42


1 Jean Meunier, Le Lauraguais et la plaine toulousaine : thèse agricole soutenue en juillet 1926, à l'Institut agricole de Beauvais devant MM. les délégués de la Société des agriculteurs de France, Beauvais, Impr. départementale de l'Oise , 1926, p. 15.