Un poète chrétien
En cours de rédaction.
TL : voir aussi le Dictionnaire de Pérennès.
Cas particulier de Bilderdijk
Une partie notable des textes qui renvoient au chant 3 de L'Homme des champs met en avant la foi de Delille, pour faire de ses vers une preuve de la conciliation possible des sciences et de la religion.
Le contexte immédiat
Science et athéisme
Le début du chant 3 se rattache discrètement, mais de manière très explicite, à la tradition théologique des mirabilia : les “merveilles” de la nature sont un témoignage de la grandeur de Dieu, et la science qui les révèlent toujours davantage soutient en ce sens les convictions des croyants :
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–> s'inscrit dans un débat : Aléa
Delille contre Chateaubriand
Deux ans après la parution de L'Homme des champs, Chateaubriand oppose violemment les sciences et la foi, en faisant des premières, bras armé du rationalisme des Lumières, un vecteur de l'athéisme – une thèse qu'il expose dans le Génie du christianisme :
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Delille répondra à cette célèbre accusation de “désenchantement” dans Les Trois règnes de la nature, où les découvertes savantes deviennent tout au contraire un moyen de restaurer l'étonnement de l'homme face au monde, par opposition aux mythologies usées :
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Le débat entre les deux auteurs, qui s'étaient rencontrés à Londres, est donc courtois et indirect. Toutefois, d'autres contemporains n'hésitent pas à les opposer plus directement : cf. Raymond.