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Correspondance littéraire

La Correspondance littéraire (1748-1793) est un périodique manuscrit composé à Paris et réservé à une riche clientèle étrangère, dont de nombreux souverains et princes, tels Catherine II de Russie ou le roi de Pologne. Raynal, qui la fonde et la diffuse sous le titre de Nouvelles littéraires, est remplacé en 1753 par Frédéric Grimm, qui la rebaptise Correspondance littéraire, philosophique et critique. Jacques-Henri Meister en sera le dernier directeur.

Son statut manuscrit et sa faible diffusion protègent le titre de la censure, tandis que son prix élevé lui assure le concours de collaborateurs comme Diderot, qui y publia notamment ses Salons. De tels textes de création voisinent avec la reproduction de poèmes en vogue, des comptes rendus d'ouvrage nouveaux et des nouvelles de la vie intellectuelle parisienne, qui font de cette correspondance une source majeure pour l'histoire littéraire du second 18e siècle.

Les volumes ne furent rendus publics qu'à partir de 1812, lorsque François Chéron recueillit et imprima les livraisons successives du périodique.

  • Notice du périodique dans le Gazetier universel : lien.
  • Présentation de Grimm dans le Dictionnaire des journalistes : lien.
  • Article Wikipedia : lien.

Auteur de la page — Hugues Marchal 2017/03/01 13:04