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X, Périphrases poétiques

Les dernières pages de La Vie parisienne accueillent régulièrement, au fil de l'année 1887, une section “Périphrases poétiques” qui traite ces figures comme des devinettes ridicules. La plupart des exemples sont puisés dans la poésie des Lumières et de l'Empire.

La livraison du 8 janvier 1887 est un montage d'extraits du chant 3 de L'Homme des champs, plus ou moins adaptés. La source n'est pas mentionnée, alors qu'il arrive au compilateur, dans d'autres livraisons, de citer les auteurs des vers, notamment Bernis.

PÉRIPHRASES POÉTIQUES

Ceux qui, d'un fil doré, composent leurs tombeaux.
Ver à soie.

……… Ce perfide assassin
En rubans animés vivant dans notre sein.

Ver solitaire.

Equivoque habitant de la terre et des ondes.
Amphibie.

Celle dont la coquille est arrondie en voûte.
Tortue.

Ces monstres qui, de loin, semblent un vaste écueil.
Baleine1.


Vers concernés : chant 3, vers 246, 524, 532, 545-546 et 549.

  • Accès à la numérisation du texte : Gallica.

Auteur de la page — Hugues Marchal 2017/03/04 21:42


1 La Vie parisienne, 8 janvier 1887, p.\ 21.