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Boulard, Essai de traduction interlinéaire

Dans son Essai de traduction interlinéaire des cinq langues, hollandaise, allemande, danoise, suédoise, et hébraïque (1802), Boulard présente divers textes célèbres et les traduits en français. Son projet est essentiellement didactique: “L'utilité de l'étude soit des langues étrangères, soit des langues anciennes, est généralement reconnue. Il est donc nécessaire de faciliter les moyens d'acquérir ce genre de connaissances” 1.

L'œuvre est composé de six chapitres: les Distiques de Caton en vers hollandais, le poème de l'Homme des champs par l'abbé Delille en vers allemands, les Fables de Lessing en vers danois, quelques Odes d'Anacréon en vers suédois, quelques-uns des Conseils moraux de Muret en allemand et de plusieurs Psaumes et Cantiques en hébreux.

Dans l'avertissement, Boulard explique son choix du poème de Delille qui “est encore l'un des plus beaux monuments de notre poésie dans le genre didactique. L'auteur y excelle dans la partie descriptive; et la partie morale lui fait honneur” 2. Malgré ces louanges, Boulard note de façon assez détaillée des remarques critiques quant aux vers de Delille: selon Boulard, il ne faudrait pas encore et encore citer Rousseau ; le portrait d'un maître d'école ridicule sous-estime le rôle important des enseignants ; la description de Paris est trop sombre la capitale étant également le berceau des talents de plume et un lieu de charité. Le fait d'avoir quand-même choisi un poème de Delille pourrait être dû à la notoriété du poète à cette époque.

Tous les quatre chants sont traduits. Le premier chant est traduit par Muller tandis que les trois autres par Boulard.


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Vers concernés : chant 3, vers 1-650.

Accès à la numérisation du texte : Gallica.


Auteur de la page — Franziska Blaser 2017/04/03 09:35


1 Antoine-Marie-Henri Boulard, Essai de traduction interlinéaire des cinq langues, hollandaise, allemande, danoise, suédoise, et hébraïque, Paris, Fuchs, 1802, p.v
2 Ib., p.vj