Böttiger, “Sur l'abbé Delille…" (Mercure français)
Présentation de l'œuvre
En octobre 1797, le Mercure français est le premier périodique à proposer une traduction1 de l'article allemand de Böttiger, publié durant l'été par le Neue Teutsche Merkur. C'est cette traduction, minutieuse, qui servira de matrice aux nombreuses autres reprises du texte dans la presse française.
On y retrouve donc les vers inédits et “sublimes” sur le grain de sable présents, en français, dans l'article original allemand2.
Vers concernés : chant 3, vers 201-220
Des notes critiques
La rédaction du Mercure ajoute au texte de Böttiger divers commentaires, qui en corrigent certains éléments ou introduisent quelques piques. La première note, par exemple, offre une critique peu voilée du silence gardé par Delille depuis son départ et de son obstination à rester loin de Paris : “Il est assez singulier de n'avoir de nouvelles des travaux d'un poète français, membre de l'Institut national, que par les journaux étrangers : mais les tems de révolution semblent faits pour présenter tout ce qu'il peut y avoir d'extraordinaire3“… Ces commentaires seront ou non repris dans les reproductions suivantes de l'article.