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Sapda, Recueil de sentences, maximes et beaux vers

Cette compilation, publiée en 1811, à Saint-Pétersbourg, puise abondamment aux œuvres de Delille, soulignant ainsi la présence de vers-sentences dans ses poèmes.

Selon Spada, un tel recueil n'existait pas encore en français, de sorte qu'il espère que cet “ouvrage de pur agrément […] fera plaisir aux amateurs des beaux vers et à tous ceux qui savent apprécier cette langue universelle”. Mais le texte possède aussi une visée didactique implicite, car Spada met en garde les amateurs étrangers du français\ : “quoique toutes les nations cherchent à la parler, à l'écrire, à imiter ses beautés, je ne connais pas au monde de langue plus défigurée que celle-ci, par ceux mêmes qui se piquent de la parler avec le plus de pureté et d'élégance1”.

Spada retient neuf extraits de L'Homme des champs. Mais si tous les chants sont concernés, c'est le premier, à teneur plus morale puisqu'il concerne la vie du “sage”, qui est privilégé. Seul un alexandrin du troisième chant apparaît\ :

Souvent un grand effet naît d’une faible cause.
          L'Homme des champs, chant 32.

Vers concerné : chant 3, vers 359.

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Auteur de la page — Hugues Marchal 2018/08/26 00:07


1 A. Spada, Recueil de sentences, maximes et beaux vers, Saint-Pétersbourg, impr. de Pluchart et comp., 1811, p.\ xiv.
2 Id, p. 150.