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Ménéval, Récit d'une excursion de l'impératrice Marie-Louise aux glaciers de Savoie, en juillet 1814
Présentation de l’œuvre
C'est ici que commence l'Odyssée dont j'entreprends de raconter les vicissitudes, en prose mélée de vers, à l'imitation de Chapelle et de Bachaumont, génies faciles auxquels je voudrais pouvoir emprunter, avec la forme de leur charmant voyage, quelques-unes de leur heureuses inspirations.
Salut pompeux Jura, terrible Montanvers., De neiges , de glaçons entassements énormes, Du temple des frimats colonnades informes, Prismes éblouissants, dont les pans azurés, Défiant le soleil dont ils sont colorés, Teignent de pourpre et d'or leurs éclatantes masses ; Tandis que triomphant sur son trône de glaces, L'hiver s'enorgueillit de voir l'astre du jour Embellir son palais et décorer sa cour. Non jamais, au milieu de ces grands phénomènes, De ces tableaux mouvants, de ces terribles scènes, L'imagination ne laisse dans ces lieux, Ou languir la pensée ou reposer les yeux. Dklille (Georgiques françaises, chaut troisième).
Citation
Vers concernés : chant 3, vers 199-200