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François-Léopold Marcou, Morceaux choisis des classiques français

[Texte.]

[Texte de commentaire.]

               L'AVALANCHE1

. . . . . . . . . . . . . . . . . Souvent sur ces hauteurs l'oiseau qui se repose
Détache un grain de neige. A ce léger fardeau,
Des grains dont il s'accroît se joint le poids nouveau\ ;
La neige autour de lui rapidement s'amasse\ ;
De moment en moment il augmente sa masse.
L'air en tremble, et soudain, s'écroulant à la fois,
Des hivers entassés l'épouvantable poids
Bondit de roc en roc, roule de cime en cime,
Et de sa chute immense ébranle au loin l'abîme2.
               (L'Homme des champs, chant III3.) </WRAP> Vers concernés : chant 3, vers [X]-[X] ===== Lien externe ===== * Accès à la numérisation du texte (Gallica) : Prosateurs (1881), Poètes (1883). —- Auteur de la page — Timothée Léchot 2019/06/17 19:30


1 “Etym.\ : le bas-latin avalantia, descente. De avaler (à, val, en suivant la pente de la vallée), faire descendre. Cf. page 47, note 1.” (Note de Marcou.)
2 “Voyez dans Lamartine (Jocelyn, IVe époque, 7 décembre 1794) les éléments, épars dans un long récit, d'une brillante description de l'avalanche.” (Note de Marcou.)
3 François-Léopold Marcou, Morceaux choisis des classiques français (XVIe, XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles) à l'usage des classes de sixième, cinquième et quatrième. Par F.-L. Marcou. Professeur au Lycée Louis-le-Grand, ancien professeur suppléant de poésie française à la Faculté de lettres de Paris. Poètes. Recueil conforme aux programmes du 2 août 1880, Paris, Garnier frères, 1883.