Malgré l'ajout d'une longue étude de Jules Janin, cet ouvrage en deux volumes, publié en 1829, reprend pour l'essentiel l'édition des Fables que Guillon avait procurée en 1803.
On y retrouve donc, sans aucune modification, la même remarque liant “Le lion et le moucheron” et un passage de L'Homme des champs1“.
Vers concernés : chant 3, vers 569-572.
Les éloges que la première édition réservait à Delille ne sont donc pas effacés. Toutefois, il semble que Janin (s'il est bien responsable de cette modification) ait eu à cœur de les tempérer par un ajout plus critique, inséré dans le commentaire du “Jardinier et son seigneur” (Fables IV, 4). Là où la version de 1803 se contentait de rattacher un vers à l'œuvre d'Éstienne, celle de 1829 fait suivre ce paragraphe par une autre remarque2 :