Gauss, Neueste Stammbuchs-Flora

Présentation de l'œuvre

Gauss publie en 1849 cette seconde édition, augmentée, de sa Neueste Stammbuchs-Flora (littéralement “plus neuve flore des albums”). Comme le titre complet l'indique, le recueil propose un florilège tiré de poètes et prosateurs allemands, français et anglais, avec “une attention plus particulière aux poètes récents, dont la poésie manque encore le plus souvent dans ce type de comilations1”. On a donc ici affaire, comme dans Mein Stammbuch der Erinnerung, Freundschaft und Liebe heilig, à un répertoire de citations entendant répondre à la mode des albums.

Le compilateur file la métaphore botanique du titre. L'avertissement, daté de 1843, est signé “Dein Gärtner” (votre jardinier). Les extraits en vers ou “Poetische Blüthen” (Fleurs poétiques) allemandes forment la première et plus longue section, divisée par grands thèmes (amour et amitié, philosophie de vie, etc.). Suivent les fleurs “prosaïques” allemandes, les “fleurs françaises” et enfin les “fleurs anglaises”. Les extraits retenus sont généralement fort brefs.

Citation

Delille fournit huit extraits, tirés de L'Homme des champs. Le chant\ 3 est mis une seule fois à contribution :

Le sage seul, instruit des lois de l'univers,
Sait goûter dans les champs une volupté pure :
C'est pour l'ami des arts qu'existe la nature.

     Delille2.

Vers concernés : chant 3, vers 18-20.

Le même extrait figure dans Mein Stammbuch der Erinnerung, Freundschaft und Liebe heilig.

Liens externes

Accès à la numérisation du texte : Google Books.


Auteur de la page — Hugues Marchal 2019/06/27 10:20
Relecture — Morgane Tironi 2022/08/16 21:11


1 Heinrich Gauss, Neueste Stammbuchs-Flora. Eine Auswahl der schönsten und zweckgeeignesten Geistesblüthen von 188 deutschen, 33 französischen und 22 englischen Dichter und Prosaikern. Mit besonderer Berücksichtigung jüngerer Dichter, deren Poesie meist noch in ähnlichen Sammlungen fehlen. […] Zweite […] bereicherte Auflage, Weimar, Voigt, 1849. La première édition date de 1844 ; la troisième de 1855.
2 Id., p. 226.