Signé par l'abbé J.-M. Delalande, “Une première excursion botanique dans la Charente-Inférieure, en septembre 1847” paraît en 1848 dans les Annales de la Société académique de Nantes et du département de la Loire-Inférieure1. Le texte, scientifique, s'accompagne de deux citations en vers, placées stratégiquement au début et à la fin de l'étude.
Delille est le premier auteur convoqué, au moment où la course botanique proprement dite s'organise, mais alors que l'abbé a déjà commencé à employer une taxinomie spécialisée2 :
Il s'agit probablement d'une citation de seconde main, car Delalande cite quelques pages plus tôt3 les Études des fleurs de Chirat, où les vers figurent déjà avec le même remaniement du premier mot.
Vers concernés : chant 3, vers 407-409.
L'article se clôt sur un alexandrin non attribué, “Que seront donc les cieux, si la terre est si belle4 !”, qui permet de rattacher la botanique à une démarche de glorification du Créateur.