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raymondlettre [2017/02/13 00:13] – [Présentation de l'œuvre] Hugues Marchal | raymondlettre [2023/03/13 19:18] (Version actuelle) – modification externe 127.0.0.1 |
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Dans son //Génie du christianisme// (1802), **Chateaubriand** attaque les sciences, qu'il accuse, dans une formule célèbre, de "désenchanter le monde", pour conduire à l'impiété et au crime. En 1806, la //Lettre à M. de Chateaubriand, sur deux chapitres du Génie du Christianisme//, s'élève contre cette thèse. | Dans son //Génie du christianisme// (1802), **Chateaubriand** attaque les sciences, qu'il accuse, dans une formule célèbre, de "désenchanter le monde", pour conduire à l'impiété et au crime. En 1806, la //Lettre à M. de Chateaubriand, sur deux chapitres du Génie du Christianisme//, s'élève contre cette thèse. |
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L'auteur de l'ouvrage, anonyme, a été identifié comme [[georgesmarieraymond|Georges-Marie Raymond]], physicien et fervent catholique[(Voir André Monglond, "Sur un ouvrage attribué à Ramond : //La lettre à M. de Chateaubriand sur deux chapitres du Génie du christianisme//", //Revue d'Histoire littéraire de la France//, 33e année, n. 1 1926, p. 98-105.)]. | L'auteur de l'ouvrage, anonyme, a été identifié comme [[georgesmarieraymond|Georges-Marie Raymond]], homme de sciences et de lettres, fervent catholique[(Voir André Monglond, "Sur un ouvrage attribué à Ramond : //La lettre à M. de Chateaubriand sur deux chapitres du Génie du christianisme//", //Revue d'Histoire littéraire de la France//, 33e année, n. 1 1926, p. 98-105.)]. |
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===== Citation ===== | ===== Citation ===== |
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Le texte, qui s'adresse directement à Chateaubriand, l'invite à lire la **description du cabinet d'histoire naturelle** qui occupe, dans //L'Homme des champs//, le dernier tiers du chant III. Raymond voit en effet dans ces vers de Delille un puissant **démenti aux thèses de Chateaubriand**. | Le texte, qui s'adresse directement à Chateaubriand, l'invite à lire la **description du cabinet d'histoire naturelle** qui occupe, dans //L'Homme des champs//, le dernier tiers du chant 3. Raymond voit en effet dans ces vers de Delille un puissant **démenti aux thèses de Chateaubriand**. |
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\\ » Qu'un projet d'embuscade occupe le renard. | \\ » Qu'un projet d'embuscade occupe le renard. |
\\ » Que la nature enfin soit partout embellie, | \\ » Que la nature enfin soit partout embellie, |
\\ » Et même après la mort y ressemble à la vie[(NDA : //L'Homme des champs//, Chant III.)]. » | \\ » Et même après la mort y ressemble à la vie[(NDA : //L'Homme des champs//, Chant 3.)]. » |
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\\ Vous êtes trop sensible aux beaux vers, Monsieur, pour n'être pas réconcilié par eux avec des //tombeaux// qui ont pu inspirer cette aimable poésie. | \\ Vous êtes trop sensible aux beaux vers, Monsieur, pour n'être pas réconcilié par eux avec des //tombeaux// qui ont pu inspirer cette aimable poésie. |
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* Accès à la numérisation du texte : [[https://archive.org/details/lettremdechate00raymuoft|InternetArchive]]. | * Accès à la numérisation du texte : [[https://archive.org/details/lettremdechate00raymuoft|InternetArchive]]. |
* Lien vers l'article d'A. Monglon : [[http://www.jstor.org/stable/40518652|JStors]] | * Lien vers l'article d'A. Monglond : [[http://www.jstor.org/stable/40518652|JStors]] |
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Auteur de la page --- //[[hugues.marchal@unibas.ch|Hugues Marchal]] 2017/02/08 20:58// | Auteur de la page --- //[[hugues.marchal@unibas.ch|Hugues Marchal]] 2017/02/08 20:58// |