rameshommefossile

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rameshommefossile [2018/09/09 14:10] – [Citation] Hugues Marchalrameshommefossile [2023/03/13 19:18] (Version actuelle) – modification externe 127.0.0.1
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-//L'Homme fossile des cavernes de Lombrive et de Lherm (Ariège)// est une monographie de 92 pages, publiée en 1862. Les trois scientifiques qui la signent, [[rames|Rames]], [[garrigou|Garrigou]] et [[filhol|Filhol]], entendent fournir, à partir de l'étude des deux grottes citées en titre, des preuves irréfutables de la coexistence de l'humanité et d'animaux appartenant à des races désormais éteintes. Leur introduction rappelle que cette hypothèse est alors encore loin de faire l'unanimité: sans aborder les implications religieuses de la **controverse**, leur propos met en cause avec virulence les compétences scientifiques des partisans d'une apparition plus tardive de l'humanité. Se rangeant parmi les véritables "géologues-paléontologistes", qui, "amis de la vérité […] ne la cherchent que là où elle est accessible, et s'attachent à décrire surtout ce qu'ils ont observé", ils dénoncent les adversaires de "l'homme fossile" comme de faux naturalistes, "géologues-mathématiciens, faiseurs d'hypothèses et de systèmes éphémères [qui] entravent la science, ou plutôt la font reculer", et "géologues de cabinet, n'ayant presque jamais interrogé la nature par eux-mêmes[(Jean-Baptiste Rames, Félix Garrigou et Henri Filhol, //L'Homme fossile des cavernes de Lombrive et de Lherm (Ariège), avec une introduction historique et critique//, Toulouse, Delboy, 1862, p.11-12.)]"+//L'Homme fossile des cavernes de Lombrive et de Lherm (Ariège)// est une monographie de 92 pages, publiée en 1862. Les trois scientifiques qui la signent, [[rames|Rames]], [[garrigou|Garrigou]] et [[filhol|Filhol]], entendent fournir, à partir de l'étude des deux grottes citées en titre, des preuves irréfutables de la coexistence ancienne de l'humanité et d'animaux appartenant à des races désormais éteintes. Leur introduction rappelle que cette hypothèse est alors encore loin de faire l'unanimité(nbsp): sans aborder les implications religieuses de la **controverse**, leur propos met en cause avec virulence les compétences scientifiques des partisans d'une apparition plus tardive de l'humanité. Se rangeant parmi les véritables "géologues-paléontologistes", qui, "amis de la vérité […] ne la cherchent que là où elle est accessible, et s'attachent à décrire surtout ce qu'ils ont observé", ils dénoncent les adversaires de "l'homme fossile" comme de faux naturalistes, "géologues-mathématiciens, faiseurs d'hypothèses et de systèmes éphémères [qui] entravent la science, ou plutôt la font reculer", et "géologues de cabinet, n'ayant presque jamais interrogé la nature par eux-mêmes[(Jean-Baptiste Rames, Félix Garrigou et Henri Filhol, //L'Homme fossile des cavernes de Lombrive et de Lherm (Ariège), avec une introduction historique et critique//, Toulouse, Delboy, 1862, p.(nbsp)11-12.)]"
  
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