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En 1800, [[geoffroy|Geoffroy]] et son collaborateur l'abbé Jean-Baptiste Grosier essaient de faire revivre [[anneelitteraire|L'Année littéraire]], célèbre périodique de la seconde moitié du XVIII/^e^/ siècle dont la parution avait été interrompue en 1790. En novembre, en tête du premier numéro du titre refondé, Geoffroy publie un compte-rendu d'une trentaine de pages sur //L'Homme des champs//[(Julien-Louis Geoffroy, « //L'Homme des Champs, ou les Géorgiques françaises, par// JACQUES DELILLE », //L'Année littéraire//, Paris, Sétier et Compagnie, t.\ I, n°(nbsp)1, 10\ brumaire an\ IX (1er novembre 1800), p.(nbsp)3-31.)]. Dans l'ensemble, **le journaliste se montre assez critique**. S'il reconnaît à l'oeuvre plusieurs mérites[(Particulièrement dans le premier chant, le plus réussi de l'oeuvre selon Geoffroy. Le critique trouve à Delille un talent particulier pour le portrait satirique et admet qu'il est un versificateur hors-pair.)], //L'Homme des champs// a trop de défauts pour enlever son approbation globale. La gloire de Delille repose selon lui beaucoup plus sur sa traduction des //Géorgiques// que sur ses œuvres originales[( Selon Geoffroy, le succès des //Jardins// doit beaucoup au triomphe des //Géorgiques//: « Ce sont ses copies qui ont donné de l'éclat à ses originaux: ses //Jardins// ont été redevables de leur première vogue, aux Géorgiques de Virgile » (//id.//, p. 4).)]. Pour Geoffroy, il s'agit d'un poème qui « ne nuira point à la réputation de l'auteur, déjà bien établie, mais [...] n'est pas fait pour l'augmenter[(//Id.//, p. 29)] ». | En 1800, [[geoffroy|Geoffroy]] et son collaborateur l'abbé Jean-Baptiste Grosier essaient de faire revivre [[anneelitteraire|L'Année littéraire]], célèbre périodique de la seconde moitié du XVIII/^e^/ siècle dont la parution avait été interrompue en 1790. En novembre, en tête du premier numéro du titre refondé, Geoffroy publie un compte-rendu d'une trentaine de pages sur //L'Homme des champs//[(Julien-Louis Geoffroy, « //L'Homme des Champs, ou les Géorgiques françaises, par// JACQUES DELILLE », //L'Année littéraire//, Paris, Sétier et Compagnie, t.(nbsp)I, n°(nbsp)1, 10\ brumaire an\ IX (1er novembre 1800), p.(nbsp)3-31.)]. Dans l'ensemble, **le journaliste se montre assez critique**. S'il reconnaît à l'oeuvre plusieurs mérites[(Particulièrement dans le premier chant, le plus réussi de l'oeuvre selon Geoffroy. Le critique trouve à Delille un talent particulier pour le portrait satirique et admet qu'il est un versificateur hors-pair.)], //L'Homme des champs// a trop de défauts pour enlever son approbation globale. La gloire de Delille repose selon lui beaucoup plus sur sa traduction des //Géorgiques// que sur ses œuvres originales[( Selon Geoffroy, le succès des //Jardins// doit beaucoup au triomphe des //Géorgiques//: « Ce sont ses copies qui ont donné de l'éclat à ses originaux: ses //Jardins// ont été redevables de leur première vogue, aux Géorgiques de Virgile » (//id.//, p. 4).)]. Pour Geoffroy, il s'agit d'un poème qui « ne nuira point à la réputation de l'auteur, déjà bien établie, mais [...] n'est pas fait pour l'augmenter[(//Id.//, p. 29)] ». |