chevalierfille

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chevalierfille [2022/08/18 15:41] – [Liens externes] Morgane Tironichevalierfille [2023/03/13 19:18] (Version actuelle) – modification externe 127.0.0.1
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 Vous entendez le craquement des vaisseaux qui s'entre-choquent, le grincement de leurs chaînes, le sifflement des rafales dans leurs agrès, et, par-dessus tout, le grondement rauque et formidable des éléments en furie.  Vous entendez le craquement des vaisseaux qui s'entre-choquent, le grincement de leurs chaînes, le sifflement des rafales dans leurs agrès, et, par-dessus tout, le grondement rauque et formidable des éléments en furie. 
  
-Batelier, prends garde à ton esquif; passant, prends garde à ta bourse: amis, hâtez-vous de rentrer au logis; car la ruine, la désolation, la mort, planent de toute leur envergure sur la ville de Montréal, +Batelier, prends garde à ton esquif(nbsp); passant, prends garde à ta bourse(nbsp): amis, hâtez-vous de rentrer au logis(nbsp); car la ruine, la désolation, la mort, planent de toute leur envergure sur la ville de Montréal, 
  
 Voyez, de l'ouragan c'est le cours furieux,  Voyez, de l'ouragan c'est le cours furieux, 
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 Vers concernés : [[chant3#v122|chant 3, vers 122-124]] Vers concernés : [[chant3#v122|chant 3, vers 122-124]]
  
-Chevalier, qui modifie lègèrement le début du premier vers, n'indique aucune source. Mais il en va de même quand il reproduit, quelques lignes plus loin, des vers tirés du //Corsair// de Byron, qu'il cite en anglais et traduit en note. Dans les deux cas, les vers sont entourés de lignes en prose insistant sur la **dimension auditive** de la tempête (l'extrait du //Corsair// est ainsi introduit par le tour "Silence! Écoutons"), comme si la poésie était chargée ici de reproduire le son des éléments naturels, avant que le bruit de la pluie ne soit comparé à des "applaudissements frénétiques" répondant à ce "chant" [(//Id//., p. 173.)]. Enfin, Chevalier procède à des effets de reprises marqués pour musicaliser sa propre prose: le paragraphe "Vous entendez le craquement des vaisseaux qui s'entre-choquent, le grincement de leurs chaînes, le sifflement des rafales dans leurs agrès, et, par-dessus tout, le grondement rauque et formidable des éléments en furie" revient, à l'identique, après les vers de Byron. +Chevalier, qui modifie lègèrement le début du premier vers, n'indique aucune source. Mais il en va de même quand il reproduit, quelques lignes plus loin, des vers tirés du //Corsair// de Byron, qu'il cite en anglais et traduit en note. Dans les deux cas, les vers sont entourés de lignes en prose insistant sur la **dimension auditive** de la tempête (l'extrait du //Corsair// est ainsi introduit par le tour "Silence(nbsp)! Écoutons"), comme si la poésie était chargée ici de reproduire le son des éléments naturels, avant que le bruit de la pluie ne soit comparé à des "applaudissements frénétiques" répondant à ce "chant" [(//Id//., p. 173.)]. Enfin, Chevalier procède à des effets de reprises marqués pour musicaliser sa propre prose(nbsp): le paragraphe "Vous entendez le craquement des vaisseaux qui s'entre-choquent, le grincement de leurs chaînes, le sifflement des rafales dans leurs agrès, et, par-dessus tout, le grondement rauque et formidable des éléments en furie" revient, à l'identique, après les vers de Byron. 
  
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