arcadephilosophie

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 ===== Présentation de l'œuvre ===== ===== Présentation de l'œuvre =====
  
-Publiée en 1820 sous le pseudonyme d'[[arcade|Arcade]], cette //Philosophie naturelle// en deux volumes s'inscrit dans le champ des ouvrages pseudo-scientifiques, dus à des auteurs professant une **vision hétérodoxe des savoirs**. Ancien négociant, l'auteur entend en effet y établir un système complet de l'univers, embrassant réalités naturelles et métaphysique, et comme sa préface l'indique, ce défenseur tardif de la physique cartésienne entend notamment prouver que "la philosophie neutonienne, en ce qui concerne la théorie, n'est guère moins qu'un chaos d'absurdités, quoiqu'en disent cet amas épouvantable de chiffres, et cette longue suite d'expériences aussi minutieuses que futiles[(Arcade, //Philosophie naturelle, où les phénomènes naturels sont expliqués par les lois de la mécanique//, Paris, Delaroque jeune, 1820, t.I, p. !!xix!!.)]" correspondant aux démonstrations mathématiques et aux preuves expérimentales mises en avant par le savant anglais.+Publiée en 1820 sous le pseudonyme d'[[arcade|Arcade]], cette //Philosophie naturelle// en deux volumes s'inscrit dans le champ des ouvrages pseudo-scientifiques, dus à des auteurs professant une **vision hétérodoxe des savoirs**. Ancien négociant, l'auteur entend en effet y établir un système complet de l'univers, embrassant réalités naturelles et métaphysique, et comme sa préface l'indique, ce défenseur tardif de la physique cartésienne entend notamment prouver que "la philosophie neutonienne, en ce qui concerne la théorie, n'est guère moins qu'un chaos d'absurdités, quoiqu'en disent cet amas épouvantable de chiffres, et cette longue suite d'expériences aussi minutieuses que futiles[(Arcade, //Philosophie naturelle, où les phénomènes naturels sont expliqués par les lois de la mécanique//, Paris, Delaroque jeune, 1820, t.(nbsp)I, p. !!xix!!.)]" correspondant aux démonstrations mathématiques et aux preuves expérimentales mises en avant par le savant anglais.
  
    
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 <tab>Des bosquets de Monbard Buffon jugeait le monde, <tab>Des bosquets de Monbard Buffon jugeait le monde,
 \\ <tab>A des yeux étrangers se confiant en vain,  \\ <tab>A des yeux étrangers se confiant en vain, 
-\\ <tab>Il vit peu par lui-même; et, tel qu’un souverain, +\\ <tab>Il vit peu par lui-même(nbsp); et, tel qu’un souverain, 
 \\ <tab>De loin et sur la foi d’une vaine peinture,  \\ <tab>De loin et sur la foi d’une vaine peinture, 
 \\ <tab>Par ses ambassadeurs courtisa la nature. \\ <tab>Par ses ambassadeurs courtisa la nature.
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 Gloire, honneur à Buffon, qui, pour guider nos sages,  Gloire, honneur à Buffon, qui, pour guider nos sages, 
-\\ Éleva sept fanaux sur l’océan des âges+\\ Éleva sept fanaux sur l’océan des âges(nbsp)
 \\ Et, noble historien de l’antique univers,  \\ Et, noble historien de l’antique univers, 
 \\ Nous peignit à grands traits //ses// changements divers ! \\ Nous peignit à grands traits //ses// changements divers !
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 D'une part, Arcade donne pour épigraphe à l'ensemble de son ouvrage un vers de //L'Imagination//, "Tout est surnaturel dans toute la nature[(//Id//., page de titre.)]", en le séparant toutefois de son contexte pour lui donner une actualité étrangère à la source (la formule apparaissant pour décrire, sous la plume de Delille, les religions antiques). D'une part, Arcade donne pour épigraphe à l'ensemble de son ouvrage un vers de //L'Imagination//, "Tout est surnaturel dans toute la nature[(//Id//., page de titre.)]", en le séparant toutefois de son contexte pour lui donner une actualité étrangère à la source (la formule apparaissant pour décrire, sous la plume de Delille, les religions antiques).
  
-D'autre part, il encore au moins huit fois ce même poème[(//Id.//, t. I, p. 136, 198 et 269; t.II, p. 13, 16, 17, 60, 78.)] et vingt-quatre fois //Les Trois règnes//[(//Id//., t. I, p.!!xvi!!, 22, 29, 39, 56, 59, 63, 93, 95, 142, 182, 202, 261-262 et 345; t.II, p.(nbsp)21, 30, 38, 61, 68, 203-204, 206, 215-216, 218 et 254.)], mais aussi le //Dithyrambe sur l'immortalité de l'âme//[(//Id.//, t. II, p. 193.)], les //Poésies fugitives//[(//Id.//, t. II, p. 519.)], la traduction des //Géorgiques//[(//Id.//, t. I, p.(nbsp)257 et 310; t. II, p.(nbsp)244.)] et celle du //Paradis perdu//[(//Id.//, t. II, p.63, 162, 187, 188, 214 et 245.)]…+D'autre part, il encore au moins huit fois ce même poème[(//Id.//, t. I, p. 136, 198 et 269(nbsp); t.(nbsp)II, p. 13, 16, 17, 60, 78.)] et vingt-quatre fois //Les Trois règnes//[(//Id//., t. I, p.(nbsp)!!xvi!!, 22, 29, 39, 56, 59, 63, 93, 95, 142, 182, 202, 261-262 et 345(nbsp); t.(nbsp)II, p.(nbsp)21, 30, 38, 61, 68, 203-204, 206, 215-216, 218 et 254.)], mais aussi le //Dithyrambe sur l'immortalité de l'âme//[(//Id.//, t. II, p. 193.)], les //Poésies fugitives//[(//Id.//, t. II, p. 519.)], la traduction des //Géorgiques//[(//Id.//, t. I, p.(nbsp)257 et 310(nbsp); t. II, p.(nbsp)244.)] et celle du //Paradis perdu//[(//Id.//, t. II, p.(nbsp)63, 162, 187, 188, 214 et 245.)]…
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