Voir la synthèse thématique sur les Usages lexicographiques.
Jean-François Boissonade et Désiré-Raoul Rochette envisagent de publier un Dictionnaire universel de la langue françoise en deux volumes in-4o. En 1819, ils en impriment le prospectus et un échantillon d'une trentaine de pages, mais ils finissent par renoncer au projet1.
D'après l'échantillon publié, l'ouvrage aurait souvent mobilisé des poètes comme Voltaire et Delille, pour signaler les lacunes du Dictionnaire de l'Académie française de 1798.
Notons que l'éditeur “H. Nicolle”, soit Gabriel-Henri Nicolle (1767-1829), a également édité plusieurs œuvres de Delille.
Parmi beaucoup d'autres références à Delille, on trouve dans les pages publiées une citation issue du chant 3 de L'Homme des champs au mot ABRICOT, s. m.
ABRICOT, s. m. (Rac. peut-être Bραικoκκον. Voy. Ménage et Furetière.) Sorte de fruit à noyau dont le goût tient de la pêche et de la prune, et dont la chair et la peau tirent sur le jaune :
[…]
“Le laitage, les œufs, l'abricot, la cerise, . . .
“Voilà leurs simples mets . . . .” Del. H. III2.
Vers concernés : chant 3, vers 451 et 453
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Relecture — Morgane Tironi 2022/08/07 11:27