Les deux révisions précédentes Révision précédente Prochaine révision | Révision précédente |
lablanchereplantes [2023/03/10 14:42] – Espaces insécables : pour les numéros (signe degré) Timothée Léchot | lablanchereplantes [2023/03/13 19:18] (Version actuelle) – modification externe 127.0.0.1 |
---|
<tab><tab><tab><tab>!!Delille!!. | <tab><tab><tab><tab>!!Delille!!. |
| |
<tab>Un jour (il y a bien longtemps de cela, j'avais quinze ans), j'étais sorti dès l'aube en quête de nouveau(nbsp); car il y a quelques enfances ainsi faites qu'il leur faut voir, voir..., voir sans cesse pour être satisfaites. J'étais une de ces natures, et sans observer, dans le sens régulier du mot, — à cet âge, on est d'ailleurs incapable, — j'étais tourmenté d'une curiosité insatiable vis-à-vis de tous les phénomènes qui tiennent à l'histoire naturelle[(Id., p.(nbsp)81. – [[lablancherecourtilierejournalpourtous|Première parution]] dans le //Journal pour tous. Magasin littéraire illustré//, vol.\ 16, n°(nbsp)804, 14 juin 1865, p.(nbsp)351-352.)]. | <tab>Un jour (il y a bien longtemps de cela, j'avais quinze ans), j'étais sorti dès l'aube en quête de nouveau(nbsp); car il y a quelques enfances ainsi faites qu'il leur faut voir, voir..., voir sans cesse pour être satisfaites. J'étais une de ces natures, et sans observer, dans le sens régulier du mot, — à cet âge, on est d'ailleurs incapable, — j'étais tourmenté d'une curiosité insatiable vis-à-vis de tous les phénomènes qui tiennent à l'histoire naturelle[(Id., p.(nbsp)81. – [[lablancherecourtilierejournalpourtous|Première parution]] dans le //Journal pour tous. Magasin littéraire illustré//, vol.(nbsp)16, n°(nbsp)804, 14 juin 1865, p.(nbsp)351-352.)]. |
</WRAP> | </WRAP> |
| |
<tab><tab><tab><tab>!!Delille!!. | <tab><tab><tab><tab>!!Delille!!. |
| |
<tab>Juin répandait sur nos têtes la chaleur de son soleil brûlant(nbsp); nous parcourions les admirables montagnes des Vosges, et déjà, depuis trois heures, nous marchions, montant, montant toujours, sans trêve ni merci, et surtout sans ombrage. A notre départ — au point du jour — nous avions vu la forêt si proche, grâce à la merveilleuse limpidité de l'air dans ces régions, que nous aurions cru presque la toucher du doigt[(Id., p.(nbsp)147. – [[lablancherecinclejournalpourtous|Première parution]] dans le //Journal pour tous. Magasin littéraire illustré//, vol.\ 16, n°(nbsp)823, 19 août 1865, p.(nbsp)655.)]. | <tab>Juin répandait sur nos têtes la chaleur de son soleil brûlant(nbsp); nous parcourions les admirables montagnes des Vosges, et déjà, depuis trois heures, nous marchions, montant, montant toujours, sans trêve ni merci, et surtout sans ombrage. A notre départ — au point du jour — nous avions vu la forêt si proche, grâce à la merveilleuse limpidité de l'air dans ces régions, que nous aurions cru presque la toucher du doigt[(Id., p.(nbsp)147. – [[lablancherecinclejournalpourtous|Première parution]] dans le //Journal pour tous. Magasin littéraire illustré//, vol.(nbsp)16, n°(nbsp)823, 19 août 1865, p.(nbsp)655.)]. |
</WRAP> | </WRAP> |
| |