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correspondance_litt021775 [2017/03/01 14:25] – [Liens externes] Hugues Marchal | correspondance_litt021775 [2017/03/01 15:05] – [Citation] Hugues Marchal |
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\\ <tab>M'enlève doucement aux douceurs de l'étude. | \\ <tab>M'enlève doucement aux douceurs de l'étude. |
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<tab>L'expression //peuplant//, à force de vouloir être énergique, pourrait bien n'être ni juste ni agréable\ ; //doucement aux douceurs// sent la recherche et la manière. | <tab>L'expression //peuplant//, à force de vouloir être énergique, pourrait bien n'être ni juste ni agréable\ ; //doucement aux douceurs// sent la recherche et la manière[(Dans la version finale du poème, les vers commentés ici apparaissent dans le chant 1, sous la forme "Mais c’est peu des beaux lieux, des beaux jours, de l’étude\ ; / Je veux que l’amitié, peuplant ma solitude, / Me donne ses plaisirs et partage les miens". Les discussions auxquelles fait allusion l'article l'auront donc conduit à renoncer à la séquence "doucement aux douceurs", mais non à l'image d'un unique ami suffisant à faire "peuple" (une idée qui fera la fortune du vers de Lamartine, "Un seul être vous manque et tout est dépeuplé").)]. |
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<tab>La présence de M. le duc de Choiseul a fait applaudir à deux reprises le vers | <tab>La présence de M. le duc de Choiseul a fait applaudir à deux reprises le vers |
<tab>Choiseul est agricole, et Voltaire est fermier. | <tab>Choiseul est agricole, et Voltaire est fermier. |
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<tab>Mais la distinction de l'agricole et du fermier n'en est pas pour cela plus ingénieuse[(//Correspondance littéraire, philosophique et critique…// [février 1775], Troisième partie, t.\ I, Paris, Buisson, 1813, p.\ 47-48.)]. | <tab>Mais la distinction de l'agricole et du fermier[(Le vers, absent du poème final, semble se rattacher par son thème au chant 2, consacré aux plaisirs de l'agriculteur (sens, ici, du mot //agricole//). Mais l'alexandrin fit couler beaucoup d'encre. Voltaire l'évoque avec quelque ironie le 23 mars 775, dans une lettre au chevalier de Lisle\ : "J'ai beaucoup d'obligation à monsieur l'abbé qui porte votre nom, d'avoir dit\ : //Choiseul est agricole et Voltaire est fermier//. Il semble, par ce vers, que je sois le fermier de M. le duc de Choiseul. Plût à Dieu que je le fusse […]. Je tiens la condition de son fermier pour une des meilleures de ce monde, et je l'aimerais beaucoup mieux que celle de fermier-général". Puis le même Voltaire fait circuler à la fin de la même année une épître qu'il attribue à un certain Laffichard et où il regrette\ : "Le bonheur nous appelle, et fuit devant nos pas\ : / Sous le dais, sous le chaume, il trompe notre vie. / C'est en vain qu'on a dit en pleine académie\ : / //Choiseul est agricole, et Voltaire est fermier//\ ; / L'art qui nourrit le monde est un méchant métier" (//Le Temps présent//, poème reproduit dans //Œuvres complètes de Voltaire//, Paris, Garnier, vol.\ 10, p.\ 207-208).)] n'en est pas pour cela plus ingénieuse[(//Correspondance littéraire, philosophique et critique…// [février 1775], Troisième partie, t.\ I, Paris, Buisson, 1813, p.\ 47-48.)]. |
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