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 \\ De l’esprit, des tours ingénieux, infiniment de métier, du faux à poignées, et de la poésie point. Pas si naïf pourtant que l’autre [Fontanes] avec son: //qu’entends-je?// Il aurait pu mettre: //ô ciel!// ou encore: //que vois-je?// \\ De l’esprit, des tours ingénieux, infiniment de métier, du faux à poignées, et de la poésie point. Pas si naïf pourtant que l’autre [Fontanes] avec son: //qu’entends-je?// Il aurait pu mettre: //ô ciel!// ou encore: //que vois-je?//
-[(Rodolphe Töpffer, "De la partie pittoresque des voyages de De Saussure", //Mélanges//, Paris, J. Cherbuliez, 1852, p. 107.)].+[(//Ibid//, p. 107.)].
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-Ainsi, selon Töpffer, seul le scientifique Saussure a su comprendre profondément les Alpes:+Ainsi, selon Töpffer, seul le scientifique Saussure a su comprendre les Alpes, aussi bien stylistiquement que dans leur essence:
  
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-Chose bien curieuse, destinée étrange, que l’homme qui a le mieux senti et fait comprendre les Alpes, le seul presque qui en ait fait passer le caractère et la grandeur dans son style, se soit trouvé un savant, un homme de baromètre et d’hygromètre, et que, parmi tant d’artistes, tant de poëtes venus aux mêmes lieux pour chanter et peindre, pas un n’ait su l’égaler, l’approcher, même de loin. Et ce ne sont pas les essais qui manquent; mais partout, et toujours, un enthousiasme de circonstance, des couleurs forcées, des traits faux; sans compter l’attirail du style dit poétique, j’entends les oripeaux d’usage, l’inévitable apostrophe, l’épithète obligée, la métaphore si à craindre, et puis….. et puis je ne sais quoi de touriste au fond.[(Rodolphe Töpffer, "De la partie pittoresque des voyages de De Saussure", //Mélanges//, Paris, J. Cherbuliez, 1852, pp. 104-105.)].+Chose bien curieuse, destinée étrange, que l’homme qui a le mieux senti et fait comprendre les Alpes, le seul presque qui en ait fait passer le caractère et la grandeur dans son style, se soit trouvé un savant, un homme de baromètre et d’hygromètre, et que, parmi tant d’artistes, tant de poëtes venus aux mêmes lieux pour chanter et peindre, pas un n’ait su l’égaler, l’approcher, même de loin. Et ce ne sont pas les essais qui manquent; mais partout, et toujours, un enthousiasme de circonstance, des couleurs forcées, des traits faux; sans compter l’attirail du style dit poétique, j’entends les oripeaux d’usage, l’inévitable apostrophe, l’épithète obligée, la métaphore si à craindre, et puis….. et puis je ne sais quoi de touriste au fond.[(//Ibid//, pp. 104-105.)].
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-\\ Vers concerné : [[chant3#v342|chant 3, vers 342-350]].+Cette critique de la poésie pittoresque à travers Delille, si elle ne sert pas le poète, le désigne néanmoins comme chef de file de la discipline et témoigne de son renom.  
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 +\\ Vers concernés : [[chant3#v342|chant 3, vers 342-350]].
  
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