Jean-Gabriel Peltier (1760-1825) est principalement connu comme **journaliste**. Après des débuts comme banquier et un séjour à Saint-Domingue, il participe brièvement aux événements révolutionnaires, puis se retourne, dès août 1789, contre son propre camp. Il publie alors de nombreux pamphlets **anti-révolutionnaires** ainsi qu'un journal satirique et royaliste, les //Actes des Apôtres//. Ce dernier déclenche de fortes réactions hostiles\ : la librairie de l'éditeur est ravagée, tandis que le journal est brûlé par la foule sur le parvis de Notre-Dame, puis interdit par Louis XVI en octobre 1791. Peltier finit par s'exiler en Angleterre, en 1792[(Cf. "Jean-Gabriel Peltier" sur [[http://data.bnf.fr/12196533/jean-gabriel_peltier/|data.bnf.fr]])]. Porte-parole de l'émigration la plus monarchiste et agent de la propagande des Princes, il assure alors la publication d'une série de périodiques, dont la //Correspondance française//, le //Tableau de l’Europe//, //Paris pendant l’année…// et l’//Ambigu//. | Jean-Gabriel Peltier (1760-1825) est principalement connu comme **journaliste**. Après des débuts comme banquier et un séjour à Saint-Domingue, il participe brièvement aux événements révolutionnaires, puis se retourne, dès août 1789, contre son propre camp. Il publie alors de nombreux pamphlets **anti-révolutionnaires** ainsi qu'un journal satirique et royaliste, les //Actes des Apôtres//. Ce dernier déclenche de fortes réactions hostiles(nbsp): la librairie de l'éditeur est ravagée, tandis que le journal est brûlé par la foule sur le parvis de Notre-Dame, puis interdit par Louis XVI en octobre 1791. Peltier finit par s'exiler en Angleterre, en 1792[(Cf. "Jean-Gabriel Peltier" sur [[http://data.bnf.fr/12196533/jean-gabriel_peltier/|data.bnf.fr]])]. Porte-parole de l'émigration la plus monarchiste et agent de la propagande des Princes, il assure alors la publication d'une série de périodiques, dont la //Correspondance française//, le //Tableau de l’Europe//, //Paris pendant l’année…// et l’//Ambigu//. |