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parisanonymhomme [2020/04/16 10:08] – [Peltier, L'Homme des champs ou les Géorgiques françaises, par M. l'Abbé Delille. Second extrait] Roberta Padlinaparisanonymhomme [2023/03/13 19:18] (Version actuelle) – modification externe 127.0.0.1
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 ===== Présentation du texte ===== ===== Présentation du texte =====
  
-Cette analyse littéraire, non signée et dès lors attribuable à [[peltier|Peltier]], apparaît dans le numéro CCXI (15 septembre 1800) de [[peltierparispendant|Paris pendant l'année 1800]]. Elle forme la deuxième partie d'un long compte rendu de l'ensemble du poème, débuté deux semaines plus tôt. Nous ne retenons que cette section[([Peltier, Jean-Gabriel], "L'Homme des champs ou les Géorgiques françaises, par M. l'Abbé Delille. Second extrait", //Paris pendant l’année 1800//, vol.28, 15 septembre 1800, p. 144-167.)], car Peltier y aborde le troisième chant, avec un **enthousiasme marqué**+Cette analyse littéraire, non signée et dès lors attribuable à [[peltier|Peltier]], apparaît dans le numéro CCXI (15 septembre 1800) de [[peltierparispendant|Paris pendant l'année 1800]]. Elle forme la deuxième partie d'un long compte rendu de l'ensemble du poème, débuté deux semaines plus tôt. Nous ne retenons que cette section[([Peltier, Jean-Gabriel], "L'Homme des champs ou les Géorgiques françaises, par M. l'Abbé Delille. Second extrait", //Paris pendant l’année 1800//, vol.(nbsp)28, 15 septembre 1800, p. 144-167.)], car Peltier y aborde le troisième chant, avec un **enthousiasme marqué**(nbsp)
  
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 Si nous osons juger avec […] sévérité la fin du second chant, en revanche nous avouons que nous manquons d'expressions pour rendre la surprise et l'admiration que la totalité du troisième chant nous a causées. C'est un des plus beaux discours de Buffon sur la théorie de la terre, traduit et commenté dans les plus beaux vers que la langue ait pu produire. La science y est jointe au talent. Il fallait la plus grande force poétique poétique pour nous peindre ainsi les volcans, les laves, les basaltes, les couches de charbon, les effets de la retraite des eaux, la formation des montagnes, &c. &c[([//Id//., p. 151-152.)].</WRAP> Si nous osons juger avec […] sévérité la fin du second chant, en revanche nous avouons que nous manquons d'expressions pour rendre la surprise et l'admiration que la totalité du troisième chant nous a causées. C'est un des plus beaux discours de Buffon sur la théorie de la terre, traduit et commenté dans les plus beaux vers que la langue ait pu produire. La science y est jointe au talent. Il fallait la plus grande force poétique poétique pour nous peindre ainsi les volcans, les laves, les basaltes, les couches de charbon, les effets de la retraite des eaux, la formation des montagnes, &c. &c[([//Id//., p. 151-152.)].</WRAP>
  
-Jugeant que l'œuvre parle d'elle-même, Peltier indique: "Nous nous contenterons de trois citations pour ce chant[(Id., p. 152.)], puis il convoque trois longs extraits, en les dotant de titres. +Jugeant que l'œuvre parle d'elle-même, Peltier indique(nbsp): "Nous nous contenterons de trois citations pour ce chant[(Id., p. 152.)], puis il convoque trois longs extraits, en les dotant de titres. 
  
  
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 \\ <tab>Avant d’être frappés, les voyageurs succombent. \\ <tab>Avant d’être frappés, les voyageurs succombent.
 \\ <tab>Ainsi quand des excès, suivis d’excès nouveaux, \\ <tab>Ainsi quand des excès, suivis d’excès nouveaux,
-\\ <tab>D’un état par //degré//[(NDA : "Cette faute se trouve dans toutes les éditions. Lisez: //degrés//.")] ont préparé les maux,+\\ <tab>D’un état par //degré//[(NDA : "Cette faute se trouve dans toutes les éditions. Lisez(nbsp): //degrés//.")] ont préparé les maux,
 \\ <tab>De malheur en malheur sa chute se consomme ; \\ <tab>De malheur en malheur sa chute se consomme ;
 \\ <tab>Tyr n’est plus, Thèbes meurt, et les yeux cherchent Rome ! \\ <tab>Tyr n’est plus, Thèbes meurt, et les yeux cherchent Rome !
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 Enfin, Peltier a soin d'écarter tout soupçon de philosophie chez Delille. Une ultime remarque sert à assurer les lecteurs qu'en dépit de ses lectures scientifiques, le poète n'a rien d'un hétérodoxe. Enfin, Peltier a soin d'écarter tout soupçon de philosophie chez Delille. Une ultime remarque sert à assurer les lecteurs qu'en dépit de ses lectures scientifiques, le poète n'a rien d'un hétérodoxe.
  
-<WRAP round box 60%>Nous ne quitterons pas ce chant sans disculper l'auteur d'un reproche que nous lui avons entendu faire par certains rigoristes, au sujet du systême qu'il y a exposé. Ils prétendent que M. l'Abbé Delille s'est trop livré à son enthousiasme pour M. de Buffon, & qu'il a adopté les idées développées par ce grand écrivain dans ses //Epoques de la Nature//; idées condamnées autrefois par la Sorbonne! Le vers qu'on lui reproche surtout est celui-ci:+<WRAP round box 60%>Nous ne quitterons pas ce chant sans disculper l'auteur d'un reproche que nous lui avons entendu faire par certains rigoristes, au sujet du systême qu'il y a exposé. Ils prétendent que M. l'Abbé Delille s'est trop livré à son enthousiasme pour M. de Buffon, & qu'il a adopté les idées développées par ce grand écrivain dans ses //Epoques de la Nature//(nbsp); idées condamnées autrefois par la Sorbonne(nbsp)! Le vers qu'on lui reproche surtout est celui-ci(nbsp):
  
 Et des âges sans fin pesent sur la pensée. Et des âges sans fin pesent sur la pensée.