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parisanonymhomme [2017/07/05 14:37] – [Anonyme, L'Homme des champs ou les Géorgiques françaises, par M. l'Abbé Delille. Second extrait] Timothée Léchotparisanonymhomme [2023/03/13 19:18] (Version actuelle) – modification externe 127.0.0.1
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-====== Anonyme, "L'Homme des champs ou les Géorgiques françaises, par M. l'Abbé Delille. Second extrait" ======+====== Peltier, "L'Homme des champs ou les Géorgiques françaises, par M. l'Abbé Delille. Second extrait" ======
  
-<WRAP important>**En cours de rédaction.** \\ Doublon avec [[peltierparis]].</WRAP> +===== Présentation du texte =====
-===== Présentation de l’œuvre =====+
  
-Cet analyse littéraire apparaît dans le numéro CCXI (15 septembre 1800) du périodique [[peltierparis|Paris pendant l'année 1800]]. Non signée, elle se présente comme la suite d'un article paru deux semaines plus tôt dans le même périodique.+Cette analyse littéraire, non signée et dès lors attribuable à [[peltier|Peltier]], apparaît dans le numéro CCXI (15 septembre 1800) de [[peltierparispendant|Paris pendant l'année 1800]]. Elle forme la deuxième partie d'un long compte rendu de l'ensemble du poème, débuté deux semaines plus tôt. Nous ne retenons que cette section[([Peltier, Jean-Gabriel], "L'Homme des champs ou les Géorgiques françaises, par M. l'Abbé Delille. Second extrait", //Paris pendant l’année 1800//, vol.(nbsp)28, 15 septembre 1800, p. 144-167.)], car Peltier y aborde le troisième chant, avec un **enthousiasme marqué**(nbsp): 
  
-===== Citation 1 =====+<WRAP round box 60%> 
 +Si nous osons juger avec […] sévérité la fin du second chant, en revanche nous avouons que nous manquons d'expressions pour rendre la surprise et l'admiration que la totalité du troisième chant nous a causées. C'est un des plus beaux discours de Buffon sur la théorie de la terre, traduit et commenté dans les plus beaux vers que la langue ait pu produire. La science y est jointe au talent. Il fallait la plus grande force poétique poétique pour nous peindre ainsi les volcans, les laves, les basaltes, les couches de charbon, les effets de la retraite des eaux, la formation des montagnes, &c. &c[([//Id//., p. 151-152.)].</WRAP>
  
-Dans cet article, l'auteur ne cache pas son enthousiasme devant le chant 3 de //L'Homme des champs//: "Si nous osons juger avec sévérité la fin du second chant, en revanche nous avouons que nous manquons d'expressions pour rendre la surprise et l'admiration que la totalité du troisième chant nous a causées. C'est un des plus beaux discours de Buffon sur la théorie de la terre, traduit et commenté dans les plus beaux vers que la langue ait pu produire"[(Peltier, Jean-Gabriel: «Paris pendant l’année 1800», Volume 28, TBaylis, Hatton-Garden, 30 août 1800, p. 151.)].+Jugeant que l'œuvre parle d'elle-même, Peltier indique(nbsp): "Nous nous contenterons de trois citations pour ce chant[(Id., p. 152.)], puis il convoque trois longs extraits, en les dotant de titres
  
-<WRAP round box 60%> 
-Nous nous contenterons de trois citations pour ce chant.  
  
 +===== Citation 1 =====
 +
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 <tab>//Effets des volcans. Catastrophe d'Herculanum.//  <tab>//Effets des volcans. Catastrophe d'Herculanum.// 
  
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 \\ <tab>L’autre, non moins pieux, s’est chargé de son père ; \\ <tab>L’autre, non moins pieux, s’est chargé de son père ;
 \\ <tab>L’autre, paré de fleurs et la coupe à la main, \\ <tab>L’autre, paré de fleurs et la coupe à la main,
-\\ <tab>A vu sa dernière heure et son dernier festin[(Jean-Gabriel Peltier, //Paris pendant l'année 1800//, Volume 28, Hatton-Garden, TBaylis, 1800, p. 152.)].+\\ <tab>A vu sa dernière heure et son dernier festin[(//Id//., p. 152.)].
 </WRAP> </WRAP>
  
 Vers concernés : [[chant3#v149|chant 3, vers 149-174]] Vers concernés : [[chant3#v149|chant 3, vers 149-174]]
 +
 ===== Citation 2 ===== ===== Citation 2 =====
  
-La deuxième citation suit immédiatement la première dans le texte+La deuxième citation suit immédiatement la précédente
  
 <WRAP round box 60%> <WRAP round box 60%>
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 \\ <tab>Le soir, le jeu, le bal, les festins, la musique, \\ <tab>Le soir, le jeu, le bal, les festins, la musique,
 \\ <tab>Mêlent à mille maux mille plaisirs divers : \\ <tab>Mêlent à mille maux mille plaisirs divers :
-\\ <tab>On croit voir l’Elysée au milieu des enfers[(Jean-Gabriel Peltier, //Paris pendant l'année 1800//, Volume 28, Hatton-Garden, T. Baylis, 1800, p. 153.)].+\\ <tab>On croit voir l’Elysée au milieu des enfers[(//Id.//, p. 153.)].
 </WRAP> </WRAP>
  
Ligne 77: Ligne 79:
 ===== Citation 3 ===== ===== Citation 3 =====
  
-Cette troisième citation suit, à son tour, immédiatement la deuxième. +Cette troisième citation suit, à son tour, immédiatement la deuxième, mais Peltier signale une coquille et ajoute un commentaire ne manquant pas de souligner la référence à la Révolution
  
 <WRAP round box 60%> <WRAP round box 60%>
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 \\ <tab>Avant d’être frappés, les voyageurs succombent. \\ <tab>Avant d’être frappés, les voyageurs succombent.
 \\ <tab>Ainsi quand des excès, suivis d’excès nouveaux, \\ <tab>Ainsi quand des excès, suivis d’excès nouveaux,
-\\ <tab>D’un état par degrés ont préparé les maux,+\\ <tab>D’un état par //degré//[(NDA : "Cette faute se trouve dans toutes les éditions. Lisez(nbsp): //degrés//.")] ont préparé les maux,
 \\ <tab>De malheur en malheur sa chute se consomme ; \\ <tab>De malheur en malheur sa chute se consomme ;
 \\ <tab>Tyr n’est plus, Thèbes meurt, et les yeux cherchent Rome ! \\ <tab>Tyr n’est plus, Thèbes meurt, et les yeux cherchent Rome !
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 \\ <tab>Mes yeux à ces pensers se sont mouillés de pleurs. \\ <tab>Mes yeux à ces pensers se sont mouillés de pleurs.
  
-Que cette finale est touchante! quels yeux ne se remplissent pas en la lisant des mêmes larmes que l'auteur a répandues en la composant![(Jean-Gabriel Peltier, //Paris pendant l'année 1800//, Volume 28Hatton-GardenTBaylis1800, pp153-154.)]+Que cette finale est touchante! quels yeux ne se remplissent pas en la lisant des mêmes larmes que l'auteur a répandues en la composant![(//Id.//, p. 153-154.)] 
 +</WRAP> 
 + 
 +Vers concernés : [[chant3#v359|chant 3, vers 359-378]]. 
 + 
 +===== Citation 4 ===== 
 + 
 +Enfin, Peltier a soin d'écarter tout soupçon de philosophie chez Delille. Une ultime remarque sert à assurer les lecteurs qu'en dépit de ses lectures scientifiquesle poète n'a rien d'un hétérodoxe. 
 + 
 +<WRAP round box 60%>Nous ne quitterons pas ce chant sans disculper l'auteur d'un reproche que nous lui avons entendu faire par certains rigoristes, au sujet du systême qu'il y a exposé. Ils prétendent que M. l'Abbé Delille s'est trop livré à son enthousiasme pour M. de Buffon, & qu'il a adopté les idées développées par ce grand écrivain dans ses //Epoques de la Nature//(nbsp); idées condamnées autrefois par la Sorbonne(nbsp)! Le vers qu'on lui reproche surtout est celui-ci(nbsp): 
 + 
 +Et des âges sans fin pesent sur la pensée. 
 + 
 +M. l'Abbé Delille ne croyait certainement pas, en composant ce vers, attaquer la Génese. L'expression poétique //des âges sans fin//, qu'il lui aurait été si facile de remplacer par celle //des siecles nombreux//signifie 20 siecles comme 60comme 600[(//Id.//p. 154.)]
 </WRAP> </WRAP>
  
-Vers concernés : [[chant3#v359|chant 3, vers 359-378]]+Vers concernés : [[chant3#v200|chant 3, vers 200]].
  
 ===== Liens externes ===== ===== Liens externes =====
  
-Accès à la numérisation du texte: [[https://books.google.ch/books?id=kiUtAAAAYAAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false|GoogleBooks]]+Accès à la numérisation du texte: [[https://books.google.ch/books?id=kiUtAAAAYAAJ|GoogleBooks]]
  
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 Auteur de la page  --- //[[sophie.christe@stud.unibas.ch|Sophie Christe]] 2017/04/11 19:19// Auteur de la page  --- //[[sophie.christe@stud.unibas.ch|Sophie Christe]] 2017/04/11 19:19//