L'œuvre de Delille que le périodique annonce comme portant sur les "paysages" correspond vraisemblablement à //L'Homme des champs//. En effet, bien que la genèse de ce titre se soit longtemps confondue avec celle des //Jardins// (comme le montre un autre écho de la //Correspondance littéraire//, daté de [[correspondance_litt021775|1775]]), ce dernier poème avait paru quelques mois plus tôt et fait l'objet d'un compte rendu en août 1782 dans le périodique[(Voir //Correspondance littéraire, philosophique et critique…// [août 1782], Troisième partie, t.\ II, Paris, Buisson, 1813, p.(nbsp)1-8.)]. L'article montre donc que **le futur //Homme des champs// est désormais perçu comme une œuvre distincte** et qu'il fait l'objet d'une **nouvelle attente**, qui durera cette fois dix-huit ans. | L'œuvre de Delille que le périodique annonce comme portant sur les "paysages" correspond vraisemblablement à //L'Homme des champs//. En effet, bien que la genèse de ce titre se soit longtemps confondue avec celle des //Jardins// (comme le montre un autre écho de la //Correspondance littéraire//, daté de [[correspondance_litt021775|1775]]), ce dernier poème avait paru quelques mois plus tôt et fait l'objet d'un compte rendu en août 1782 dans le périodique[(Voir //Correspondance littéraire, philosophique et critique…// [août 1782], Troisième partie, t.(nbsp)II, Paris, Buisson, 1813, p.(nbsp)1-8.)]. L'article montre donc que **le futur //Homme des champs// est désormais perçu comme une œuvre distincte** et qu'il fait l'objet d'une **nouvelle attente**, qui durera cette fois dix-huit ans. |
L'autre intérêt de cet écho tient à la manière dont il souligne à la fois la fortune, à cette date, du **concept de "Géorgiques françaises"** (associé ici à un autre poète, Rosset) et le caractère précoce d'un argument souvent opposé à Delille(nbsp): l'idée que ce dernier chanterait une nature qu'il n'a jamais vraiment connue. | L'autre intérêt de cet écho tient à la manière dont il souligne à la fois la fortune, à cette date, du **concept de "Géorgiques françaises"** (associé ici à un autre poète, Rosset) et le caractère précoce d'un argument souvent opposé à Delille(nbsp): l'idée que ce dernier chanterait une nature qu'il n'a jamais vraiment connue. |