Afficher la pageAnciennes révisionsLiens de retourExporter en PDFHaut de page Cette page est en lecture seule. Vous pouvez afficher le texte source, mais ne pourrez pas le modifier. Contactez votre administrateur si vous pensez qu'il s'agit d'une erreur. ====== "On nous annonce…" (Correspondance littéraire) ====== ===== Présentation de l'œuvre ===== En septembre 1782, la [[correspondancelitteraire|Correspondance littéraire]] se fait l'écho de la parution imminente de plusieurs poèmes consacrés à la nature, et raille cette vogue. ===== Citation ===== L'œuvre de Delille que le périodique annonce comme portant sur les "paysages" correspond vraisemblablement à //L'Homme des champs//. En effet, bien que la genèse de ce titre se soit longtemps confondue avec celle des //Jardins// (comme le montre un autre écho de la //Correspondance littéraire//, daté de [[correspondance_litt021775|1775]]), ce dernier poème avait paru quelques mois plus tôt et fait l'objet d'un compte rendu en août 1782 dans le périodique[(Voir //Correspondance littéraire, philosophique et critique…// [août 1782], Troisième partie, t.(nbsp)II, Paris, Buisson, 1813, p.(nbsp)1-8.)]. L'article montre donc que **le futur //Homme des champs// est désormais perçu comme une œuvre distincte** et qu'il fait l'objet d'une **nouvelle attente**, qui durera cette fois dix-huit ans. L'autre intérêt de cet écho tient à la manière dont il souligne à la fois la fortune, à cette date, du **concept de "Géorgiques françaises"** (associé ici à un autre poète, Rosset) et le caractère précoce d'un argument souvent opposé à Delille(nbsp): l'idée que ce dernier chanterait une nature qu'il n'a jamais vraiment connue. <WRAP round box 60%> <tab>On nous annonce une demi-douzaine de Poëmes nouveaux prêts à éclore(nbsp); un de l'abbé Delille, sur les //Paysages//(nbsp); un autre, de M. Roucher, sur les //Jardins//(nbsp); encore un autre sur le même sujet, par le président de Rosset, auteur des //Géorgiques françaises//(nbsp); //les Champs// de l'abbé Le Monnier. [//sic//] La //Nature//, par M. de Fontanes(nbsp); la //Nature//, par M. Lebrun(nbsp); que sais-je(nbsp)! nous en oublions peut-être autant que nous venons d'en citer. Plus nos poètes s'éloignent de la Nature, et plus ils s'obstinent à la chanter. Cette espèce d'engouement a fait dire à M. Lemierre, dans un accès de mauvaise humeur(nbsp): <tab>Ennuyeux formés par Virgile, \\ <tab>Qui nous excédez constamment, \\ <tab>De grâce, Messieurs, un moment, \\ <tab>Laissez la Nature tranquille[(//Id//. [septembre 1782], p.(nbsp)24.)]. </WRAP> ===== Liens externes ===== Accès à la numérisation du texte : [[https://books.google.ch/books?id=0TMtAAAAMAAJ|GoogleBooks]]. ---- Auteur de la page --- //[[hugues.marchal@unibas.ch|Hugues Marchal]] 2017/11/13 13:31//