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colnetcompterendujournaldopposition [2020/06/25 14:46] – [Présentation de l’œuvre] Hugues Marchal | colnetcompterendujournaldopposition [2023/03/13 19:18] (Version actuelle) – modification externe 127.0.0.1 |
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* **Des négligences dans la versification** | * **Des négligences dans la versification** |
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Lorsqu'il aborde le troisième chant, Colnet commence comme il en a l'habitude par pointer quelques défauts. À l'en croire, Delille s'y est montré quelque peu négligent en matière de sonorités, notamment dans le cas d'un des derniers vers du chant, que le poète devra revoir\ : | Lorsqu'il aborde le troisième chant, Colnet commence comme il en a l'habitude par pointer quelques défauts. À l'en croire, Delille s'y est montré quelque peu négligent en matière de sonorités, notamment dans le cas d'un des derniers vers du chant, que le poète devra revoir(nbsp): |
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<WRAP round box 60%> | <WRAP round box 60%> |
Il corrigera [cet alexandrin] où la même lettre trop souvent répétée détruit l'harmonie\ : | Il corrigera [cet alexandrin] où la même lettre trop souvent répétée détruit l'harmonie(nbsp): |
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O ma chè//re Ra//ton ! si [sic] //rare// en ton espèce…[(Colnet du Ravel, art. cit., p. 295.)]. | O ma chè//re Ra//ton ! si [sic] //rare// en ton espèce…[(//Id//., p. 295.)]. |
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Vers cité\ : [[chant3#v635|chant 3, vers 635]]. | Vers cité(nbsp): [[chant3#v635|chant 3, vers 635]]. |
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Colnet souligne en outre que les mêmes rimes reviennent trop souvent et y voit un signe de la méthode de composition disparate de l'auteur. Un peu à la manière de Chaussard, le critique aligne ensuite un nombre impressionnant d'exemples pour étayer ses dires : | Colnet souligne en outre que les mêmes rimes reviennent trop souvent et y voit un signe de la méthode de composition disparate de l'auteur. Un peu à la manière de Chaussard, le critique aligne ensuite un nombre impressionnant d'exemples pour étayer ses dires : |
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Vers cités\ : [[chant3#v079|chant 3, vers 79-80]], [[chant3#v091|91-92]], [[chant3#v127|127-128]], [[chant3#v179|179-180]], [[chant3#v191|191-192]], [[chant3#v219|219-220]], [[chant3#v231|231-232]], [[chant3#v263|263-264]], [[chant3#v315|315-316]], [[chant3#v339|339-340]], [[chant3#v459|459-460]], [[chant3#v487|487-488]], [[chant3#v503|503-504]], [[chant3#v575|575-576]]. | Vers cités(nbsp): [[chant3#v079|chant 3, vers 79-80]], [[chant3#v091|91-92]], [[chant3#v127|127-128]], [[chant3#v179|179-180]], [[chant3#v191|191-192]], [[chant3#v219|219-220]], [[chant3#v231|231-232]], [[chant3#v263|263-264]], [[chant3#v315|315-316]], [[chant3#v339|339-340]], [[chant3#v459|459-460]], [[chant3#v487|487-488]], [[chant3#v503|503-504]], [[chant3#v575|575-576]]. |
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* **Une peinture saisissante** | * **Une peinture saisissante** |
\\ aut humana cavit parum natura...[(Colnet cite ici un célèbre passage de l'épître aux Pisons dans lequel Horace soutient que si les beautés d'un poème sont en grand nombre, on peut pardonner quelques fautes.)]. | \\ aut humana cavit parum natura...[(Colnet cite ici un célèbre passage de l'épître aux Pisons dans lequel Horace soutient que si les beautés d'un poème sont en grand nombre, on peut pardonner quelques fautes.)]. |
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mes yeux se portent sur la foule des beaux vers qu'offre cet ouvrage. Quelle énergie dans la peinture des éruptions volcaniques\ ! Je vois ces monumens | mes yeux se portent sur la foule des beaux vers qu'offre cet ouvrage. Quelle énergie dans la peinture des éruptions volcaniques(nbsp)! Je vois ces monumens |
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D'hommes qui semblent vivre encor tout habités, | D'hommes qui semblent vivre encor tout habités, |
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Vers cités\ : [[chant3#v166|chant 3, vers 166-168]]. | Vers cités(nbsp): [[chant3#v166|chant 3, vers 166-168]]. |
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* **Contre Ginguené** | * **Contre Ginguené** |
Par ses ambassadeurs courtisa la nature. | Par ses ambassadeurs courtisa la nature. |
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Ici le rédacteur de la Décade, Ginguené, s'écrie : "Vous avez tort de l'appeler un grand génie, puisqu'il n'a pas vu la nature par lui-même." Quelle puérile objection\ ! Buffon cesseroit-il donc d'être un homme de génie, parce qu'il auroit ajouté foi trop aveugle aux relations des savans qu'il envoyoit dans les pays étrangers, pour y observer la nature\ ? | Ici le rédacteur de la Décade, Ginguené, s'écrie : "Vous avez tort de l'appeler un grand génie, puisqu'il n'a pas vu la nature par lui-même." Quelle puérile objection(nbsp)! Buffon cesseroit-il donc d'être un homme de génie, parce qu'il auroit ajouté foi trop aveugle aux relations des savans qu'il envoyoit dans les pays étrangers, pour y observer la nature(nbsp)? |
\\ C'est ce même Ginguené, qui blâme dans le premier chant le portrait du curé, parce qu'il n'est pas assez philosophique; c'est le même Ginguené qui reproche à l'Homme des Champs des fautes qui ne peuvent être attribuées qu'à l'imprimeur, tant est aveugle l'esprit de parti\ ! C'est enfin ce Ginguené qui veut opposer à notre Virgile un je ne sais quel Lebrun, membre de l'Institut national. Nous ne tarderons pas à les mettre l'un et l'autre à leur place\ ; en attendant, pardonnons aux taches de l'Homme des Champs, en faveur des beautés dont il étincelle[(//Ibid.//, p. 303-304.)]. | \\ C'est ce même Ginguené, qui blâme dans le premier chant le portrait du curé, parce qu'il n'est pas assez philosophique; c'est le même Ginguené qui reproche à l'Homme des Champs des fautes qui ne peuvent être attribuées qu'à l'imprimeur, tant est aveugle l'esprit de parti(nbsp)! C'est enfin ce Ginguené qui veut opposer à notre Virgile un je ne sais quel Lebrun, membre de l'Institut national. Nous ne tarderons pas à les mettre l'un et l'autre à leur place(nbsp); en attendant, pardonnons aux taches de l'Homme des Champs, en faveur des beautés dont il étincelle[(//Ibid.//, p. 303-304.)]. |
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Vers cité\ : [[chant3#v184|chant 3, vers 184]]. | Vers cité(nbsp): [[chant3#v184|chant 3, vers 184]]. |
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===== Une reprise ===== | ===== Une reprise ===== |