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brideljugements [2023/03/10 14:20] – Espaces insécables : remplacer la syntaxe "\ :" qui ne fonctionne plus par "(nbsp)". Timothée Léchot | brideljugements [2023/03/10 14:23] – Espaces insécables : pour les pages Timothée Léchot |
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===== Analyse de L'Homme de champs ===== | ===== Analyse de L'Homme de champs ===== |
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Bridel s'étend assez longuement sur le poème. Après avoir défini les Géorgiques comme "une Poésie didactique [dont l']objet est la science de l'Agriculture, traitée d'une manière agréable, et ornée des beautés poétiques[(//Id.//, p.\ 11.)]", il note que //L'Homme des champs// s'en écarte(nbsp): | Bridel s'étend assez longuement sur le poème. Après avoir défini les Géorgiques comme "une Poésie didactique [dont l']objet est la science de l'Agriculture, traitée d'une manière agréable, et ornée des beautés poétiques[(//Id.//, p.(nbsp)11.)]", il note que //L'Homme des champs// s'en écarte(nbsp): |
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<WRAP round box 60%>[L'œuvre] une production charmante et pleine de délicatesse. Elle fait aimer toutes les vertus et surtout la bienfaisance. Sa lecture attache au point qu'on ne peut se résoudre à l'interrompre, et quand on l'a lue, on la relit avec plaisir. C'est sans contredit un des meilleurs ouvrages de Delille. Au reste il ne ressemble en rien à ce qu'on appelle communément //Géorgiques//. C'est un genre absolument neuf et qui fut créé par notre poëte. Je trouve cependant qu'il a un air de famille avec //les Saisons// de St. Lambert qui pourraient bien en avoir donné la première idée. Quoiqu'il en soit, tandis que les autres poètes avaient présenté d'utiles leçons sur l'Agriculture, le nôtre s'appliqua à faire connaître les jouissances de la campagne et à ramener insensiblement les hommes à des plaisirs plus purs et plus doux que ceux qu'on achète à grand prix dans le tumulte des villes[(//Id.//, p.\ 12.)]. | <WRAP round box 60%>[L'œuvre] une production charmante et pleine de délicatesse. Elle fait aimer toutes les vertus et surtout la bienfaisance. Sa lecture attache au point qu'on ne peut se résoudre à l'interrompre, et quand on l'a lue, on la relit avec plaisir. C'est sans contredit un des meilleurs ouvrages de Delille. Au reste il ne ressemble en rien à ce qu'on appelle communément //Géorgiques//. C'est un genre absolument neuf et qui fut créé par notre poëte. Je trouve cependant qu'il a un air de famille avec //les Saisons// de St. Lambert qui pourraient bien en avoir donné la première idée. Quoiqu'il en soit, tandis que les autres poètes avaient présenté d'utiles leçons sur l'Agriculture, le nôtre s'appliqua à faire connaître les jouissances de la campagne et à ramener insensiblement les hommes à des plaisirs plus purs et plus doux que ceux qu'on achète à grand prix dans le tumulte des villes[(//Id.//, p.(nbsp)12.)]. |
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