Le célèbre poète, traducteur et éditeur Christoph Martin Wieland poursuit, avec le mensuel Neuer Teutscher Merkur (1790-1810), son projet d'offrir un espace de discussion et de promotion littéraires en Allemagne, tel qu'il avait entamé auparavant avec le Teutscher Merkur (1773-1789). Cette publication s'inspire du Mercure de France, mais s'inscrit dans un contexte politique et social différent : si, en France, un pouvoir à la fois politique et culturel se concentre à Paris, l'Allemagne est fragmentée en nombreux États.