====== Macquart, “Plantes herbacées d'Europe et leurs insectes” (Mémoires de la Société des sciences, de l'agriculture et des arts de Lille) ====== ===== Présentation du texte ===== La troisième et dernière livraison des “Plantes herbacées d'Europe et leurs insectes”, ouvrage du **naturaliste** [[macquart|Justin Macquart]] dont la parution a débuté en 1853, figure en 1855 dans les [[memoiressocietelille|Mémoires de la Société des sciences, de l'agriculture et des arts de Lille]][(Justin Macquart, “Plantes herbacées d'Europe et leurs insectes” (III), //Mémoires de la Société des sciences, de l'agriculture et des arts de Lille// (année 1855, 2e série, 2e vol.), 1856, p.(nbsp)253-407.)], avant d'être reprise en volume[(Justin Macquart, //Les Plantes herbacées d'Europe et leurs insectes//, t.(nbsp)III, Lille, impr. L. Danel, 1856 (voir p. 24 pour la citation de Delille).)] ===== Citation ===== //L'Homme des champs// est cité en note, dans un passage consacré à la présentation de la pervenche. G. PERVENCHE. !!Vinca!!. Linn. Calice à cinq divisions. Corolle hypocratériforme à gorge évasée, barbue, couronnée d'un anneau membraneux(nbsp); limbe à cinq parties, lobes étalés, obtus, obliques. Cinq étamines incluses, insérées vers le milieu du tube de la corolle(nbsp); filets géniculés à la base. Style claviforme. La Pervenche, déjà mentionnée par Pline jouit à divers titres d'une réputation plus ou moins méritée. Au point de vue médical elle est faiblement sudorifique, fébrifuge et vulnéraire(nbsp); elle entre dans la composition du faltranck suisse. Dans les temps d'ignorance et de superstition, elle servait à des usages mystérieux et portait le nom de //Violette des sorciers//. Ce que personne ne lui conteste, c'est d'être charmante, c'est d'être l'ornement des bois par ses fleurs d'azur et son feuillage lustré. Elle orne surtout les ombrages formés par les grands arbres et les hauts rochers au pied desquels elle s'étend en larges pelouses. Aux qualités qui la font aimer il s'est joint, pour la génération qui nous a précédés, le prestige du nom de J.-J. Rousseau qui dans ses confessions, a exprimé pour la Pervenche une admiration passionnée que tous les disciples du philosophe se sont fait un devoir de partager (1). (1) Voyez quand la Pervenche en nos champs ignorée, \\ Offre à Rousseau sa fleur si longtemps désirée(nbsp): \\ La Pervenche grand Dieu, la Pervenche(nbsp)! Soudain \\ Il la couve des yeux, il y porte la main, \\ Saisit sa douce proie(nbsp); avec moins de tendresse \\ L'amant voit, reconnaît, adore sa maîtresse. \\ Delille (L'Homme des champs[(Justin Macquart, “Plantes herbacées d'Europe et leurs insectes” (III), p.(nbsp)272.)]). Vers concernés : [[chant3#v439|chant 3, vers 439-444]]. ===== Liens externes ===== Accès à la numérisation du texte : [[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5518177v/f282.item9|Gallica]]. ---- Auteur de la page --- //[[hugues.marchal@unibas.ch|Hugues Marchal]] 2019/06/02 13:42//