====== Enzenberg, "Freie, metrische Übersetzungen" (Hesperus) ====== ===== Présentation de l'œuvre ===== En 1811, la revue [[hesperus|Hesperus]] publie la **traduction** libre, en vers métrique, par le comte d'[[enzenberg|Enzenberg]], de deux très brefs extraits de poèmes français. Sous le titre "Das Weltall" (l'univers), Enzenberg transpose un fragment de //La Création// de Pierre Le Moyne et, sous le titre "Vers, pour mettre au bas du portrait de Mr. le comte de Buffon", quatre vers de Delille. ===== Citation ===== Malgré le titre qu'ils reçoivent ici, les deux distiques de Delille ne doivent pas être confondus avec le quatrain élogieux qu'il a composé avant la Révolution pour orner une gravure de Buffon et qui est repris dans ses //Poésies fugitives//[("La nature, pour lui prodiguant sa richesse, \\ Dans son génie et dans ses traits \\ A mis la force et la noblesse ;\\ En la peignant il peignit ses bienfaits" \\ (//Vers pour le portrait de M. le comte de Buffon//).)]. L'extrait est explicitement tiré du chant 3 de //L'Homme des champs//. Freie, metrische Übersetzungen von Sr. Excellenz dem Herrn Appellationspräsidenten Grafen von Enzenberg in Klagenfurt. 1. \\ Das Weltall. Et ces vastes pays d'azur et de lumière, \\ Tirés du sein du vuide, et formés sans matière, \\ Arrondis sans compas, suspendus sans pivot \\ Ont à peine couté la depense d'un mot(nbsp)! \\ Le pere le Moine poéme de la Creat : //Der ungeheure Raum, erfüllt mit Luft und Licht, \\ Im Freyen aufgehängt, aus eitel Nichts gemacht, \\ Und ohne Zirkel scharf ins Ebenmaaß gebracht, \\ Der kostete, dir Gott! mehr als ein Wörtchen nicht.// 2. \\ Vers, pour mettre au bas du Portrait de Mr. le Comte de Buffon. A des yeux étrangers se confiant envain \\ Il vit peu par lui-même, et tel qu'un Souverain \\ De loin, et sur la foi d'une fausse peinture \\ Par ses ambassadeurs courtisa la nature. \\ de Lille l'homme des Champs Chant III. //Zu oft und viel den fremden Augen trauend \\ Sah' er mit eigenen wenig nur(nbsp): \\ Auf Abgeordneter Berichte bauend \\ Hohrt er blos aus weiter Ferne, \\ Dir, unentschleierte Natur[(Enzenberg, "Freie, metrische Übersetzungen von Sr. Excellenz dem Herrn Appellationspräsidenten Grafen von Enzenberg in Klagenfurt", //Hesperus oder Belehrung und Unterhaltung für die Bewohner des österreichischen Staats//, 2/^e^/ année, vol. 1, 1811, p. 71.)](nbsp)! –// \\ Vers concernés : [[chant3#v181|chant 3, vers 181-184]]. ===== Liens externes ===== Accès à la numérisation du texte : [[https://books.google.ch/books?id=EX5fAAAAcAAJ&pg=PA71|GoogleBooks]]. ---- Auteur de la page --- //[[hugues.marchal@unibas.ch|Hugues Marchal]] 2018/09/12 17:50//