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-Il est peu de personnes en France qui n'aient lu les Géorgiques françaises, ou qui n'aient voulu en avoir quelque idée par les journaux. La plupart de ceux-ci ont fait, chacun à leur manière, l'analyse d'un ouvrage qui ne peut pas être analysé par tout le monde\ : car, dit fort bien Delille, "ce genre de composition, qui demande des auteurs de grand talent, veut aussi des lecteurs au goût exquis[(Citation de la préface du poème.)] […]." Mais comme tous les journalistes ne sont pas des Horace […], on devait s'attendre à des jugements sur les Géorgiques françaises qui ne seraient pas tout à fait les oracles du bon goût. Le suns croyant //que louer n'est pas du bel esprit//, ont descendu dans les plus petites minuties pour trouver quelque chose à critiquer dans ce poème, tandis que d'autres l'ont exalté au-dessus de tous els ouvrages de ce genre. Nous ne parlerons donc point de la foule des journaux. mais parmi ceux qui défendent avec dignité l'honneur des letters françaises, le //Mercure de France//, la //Décade philosophique// & le //Moniteur universel// ont donné des extraits de cet ouvrage de manière très-différente & plus ou moins judicieuse. j'ai donc adopté ou réfuté leurs observations, suivant qu'elles m'ont paru justes ou injustes[([//Id//., avril 1801, p. 73-74.)].</WRAP>+Il est peu de personnes en France qui n'aient lu les Géorgiques françaises, ou qui n'aient voulu en avoir quelque idée par les journaux. La plupart de ceux-ci ont fait, chacun à leur manière, l'analyse d'un ouvrage qui ne peut pas être analysé par tout le monde\ : car, dit fort bien Delille, "ce genre de composition, qui demande des auteurs de grand talent, veut aussi des lecteurs au goût exquis[(Citation de la préface du poème.)] […]." Mais comme tous les journalistes ne sont pas des Horace […], on devait s'attendre à des jugements sur les Géorgiques françaises qui ne seraient pas tout à fait les oracles du bon goût. Les uns croyant //que louer n'est pas du bel esprit//, ont descendu dans les plus petites minuties pour trouver quelque chose à critiquer dans ce poème, tandis que d'autres l'ont exalté au-dessus de tous els ouvrages de ce genre. Nous ne parlerons donc point de la foule des journaux. mais parmi ceux qui défendent avec dignité l'honneur des letters françaises, le //Mercure de France//, la //Décade philosophique// & le //Moniteur universel// ont donné des extraits de cet ouvrage de manière très-différente & plus ou moins judicieuse. j'ai donc adopté ou réfuté leurs observations, suivant qu'elles m'ont paru justes ou injustes[(//Id//., avril 1801, p. 73-74.)].</WRAP>
  
 Autre effort de distinction, Vidal annonce que son plan lui sera "entièrement propre", aussi organise son article en "questions" qui, selon lui, "peuvent, en général, s'adapter à l'examen de toute espèce de poëme[(//Id//., p. 74.)]". Ce sont ses questions, qu'il numérote, qui structurent la suite du texte. Toutefois, cette **singularité est toute relative**, car Vidal suit à peu près le plan adopté plus tôt par David, dans son long [[compterendumoniteuruniversel|compte rendu du Moniteur]], qu'il connaissait, puisqu'il y renvoie. Ses considérations générales, faisant état des autres critiques, cèdent le pas à un examen du poème structuré par chants, puis à des remarques sur le style. Autre effort de distinction, Vidal annonce que son plan lui sera "entièrement propre", aussi organise son article en "questions" qui, selon lui, "peuvent, en général, s'adapter à l'examen de toute espèce de poëme[(//Id//., p. 74.)]". Ce sont ses questions, qu'il numérote, qui structurent la suite du texte. Toutefois, cette **singularité est toute relative**, car Vidal suit à peu près le plan adopté plus tôt par David, dans son long [[compterendumoniteuruniversel|compte rendu du Moniteur]], qu'il connaissait, puisqu'il y renvoie. Ses considérations générales, faisant état des autres critiques, cèdent le pas à un examen du poème structuré par chants, puis à des remarques sur le style.