En avril 1800, une "société de gens de lettres" commence à éditer, à Londres, un //Mercure de France, ou Recueil historique, politique, et littéraire//. Également distribué sur le continent, par Fauche, à Hambourg, le titre émane de contre-révolutionnaires modérés et répond d'abord à "un plan très conscient de reconstitution du sentiment religieux par la littérature[(Fernand Baldensperger, "Chateaubriand et l'émigration française a Londres", //Revue d'Histoire littéraire de la France//, 14e année, n°4, oct.-déc. 1907, p. 623.)]". Le projet est en effet dû au cardinal Boisgelin de Cicé, qui l'évoque fin 1799 dans une lettre au maréchal de Castries, en expliquant **compter sur le concours de Delille**, alors également fixé à Londres\ : | En avril 1800, une "société de gens de lettres" commence à éditer, à Londres, un //Mercure de France, ou Recueil historique, politique, et littéraire//. Également distribué sur le continent, par Fauche, à Hambourg, le titre émane de contre-révolutionnaires modérés et répond d'abord à "un plan très conscient de reconstitution du sentiment religieux par la littérature[(Fernand Baldensperger, "Chateaubriand et l'émigration française a Londres", //Revue d'Histoire littéraire de la France//, 14e année, n°4, oct.-déc. 1907, p. 623.)]". Le projet est en effet dû au cardinal Boisgelin de Cicé, qui l'évoque fin 1799 dans une lettre au maréchal de Castries, en expliquant **compter sur le concours de Delille**, alors également fixé à Londres(nbsp): |