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maunderural [2017/05/01 15:15] – [Présentation de l'œuvre] Hugues Marchal | maunderural [2017/05/01 15:16] – [Les textes d’accompagnement] Hugues Marchal |
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[[maunde|Maunde]] ne prend la parole que dans une dédicace et un bref avertissement liminaires. | [[maunde|Maunde]] ne prend la parole que dans une dédicace et un bref avertissement liminaires. |
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Dans le premier texte, il dédie son travail au juriste, parlementaire et écrivain James Bland Burgess (1752-1824), qu’il salue comme "a warm patron of literature, a poet of eminence and a skilful agriculturist [(//Id//., p. !!v!!.)]". | Dans le premier texte, il dédie son travail au juriste, parlementaire et écrivain James Bland Burgess (1752-1824), qu’il salue comme "a warm patron of literature, a poet of eminence and a skilful agriculturist[(Éd. londonienne, p. !!v!!.)]". |
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L’avertissement est essentiellement un appel à l’indulgence, pour un texte que Maunde présente comme sa **première tentative de traduction**. Mais ce propos présente deux autres remarques dignes d’intérêt. D’une part, Maunde fait de la poésie didactique un genre particulièrement aride, et dès lors difficile à traduire. D’autre part, il souligne que certaines parties de //L’Homme des champs// sont en elles-mêmes **des imitations** de "certains de nos meilleurs poètes britanniques", de sorte que sa traduction doit rivaliser, non seulement avec l’œuvre française, mais avec le souvenir que ses lecteurs auront des passages de Pope, Goldsmith, Thomson, etc., que Delille a transposés\ : | L’avertissement est essentiellement un appel à l’indulgence, pour un texte que Maunde présente comme sa **première tentative de traduction**. Mais ce propos présente deux autres remarques dignes d’intérêt. D’une part, Maunde fait de la poésie didactique un genre particulièrement aride, et dès lors difficile à traduire. D’autre part, il souligne que certaines parties de //L’Homme des champs// sont en elles-mêmes **des imitations** de "certains de nos meilleurs poètes britanniques", de sorte que sa traduction doit rivaliser, non seulement avec l’œuvre française, mais avec le souvenir que ses lecteurs auront des passages de Pope, Goldsmith, Thomson, etc., que Delille a transposés\ : |