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letellieratravers [2017/02/27 02:45] – [Présentation de l'œuvre] Hugues Marchal | letellieratravers [2017/02/27 02:48] – [Citation 1] Hugues Marchal |
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Bien que la suite des vers diffère radicalement du texte de //L’Homme des champs//, l’auteur **ne plagie pas** le poème de 1800, car l’extrait est en réalité tout entier tiré des //Trois règnes de la nature// (1808), où Delille a lui-même procédé à une [[delilletroisregnes#citation_2|reprise des deux vers]] de //L’Homme des champs//. On a donc affaire ici à la **citation d’une auto-citation**. | Bien que la suite des vers diffère radicalement du texte de //L’Homme des champs//, l’auteur **ne plagie pas** le poème de 1800, car l’extrait est en réalité tout entier tiré des //Trois règnes de la nature// (1808), où Delille a lui-même procédé à une [[delilletroisregnes#citation_2|reprise des deux vers]] de //L’Homme des champs//. On a donc affaire ici à la **citation d’une auto-citation**. |
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En outre, la formule "ces vers du poète", sans précision de nom d’auteur[(Le nom de Delille n’apparaît jamais dans l’ouvrage, alors que Letellier indique par exemple, p.\ 27, que d’autres vers sont une citation d’André Chénier (attribution au demeurant erronée, car il s’agit d’un extrait de l’//Épître à Voltaire// (1806) de son frère, Marie-Joseph Chénier.)], indique que le locuteur renvoie aux //Trois règnes// comme à un texte qu’il juge encore **connu de tous**, ce qui explique qu’il modifie l’original sans en aviser le lecteur. Il remplace "Viennent de tous côtés" (version des deux poèmes de 1800 et 1808) par "Viennent à Pierrefonds", et il omet plusieurs vers de la version de 1808, peinture d’intrigues galantes dont la reproduction aurait mal convenu au ton "moral" d’//À travers mon jardin//. | En outre, la formule "ces vers du poète", sans précision de nom d’auteur[(Le nom de Delille n’apparaît jamais dans l’ouvrage, alors que Letellier indique par exemple, p.\ 27, que d’autres vers sont une citation d’André Chénier (attribution au demeurant erronée, car il s’agit d’un extrait de l’//Épître à Voltaire// (1806) de son frère, Marie-Joseph Chénier).)], indique que le locuteur renvoie aux //Trois règnes// comme à un texte qu’il juge encore **connu de tous**, ce qui explique qu’il modifie l’original sans en aviser le lecteur. Il remplace "Viennent de tous côtés" (version des deux poèmes de 1800 et 1808) par "Viennent à Pierrefonds", et il omet plusieurs vers de la version de 1808, peinture d’intrigues galantes dont la reproduction aurait mal convenu au ton "moral" d’//À travers mon jardin//. |
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Vers concernés : [[chant3#v285|chant 3, vers 285-286]]. | Vers concernés : [[chant3#v285|chant 3, vers 285-286]]. |
\\ <tab>Un escalier discret grimpe à travers la forêt de tes branches maîtresses. \\ Il nous ménage une montée doucerette ; l'escargot en spirale te servit de modèle ; au visiteur il prête une main courante qui rassure son pied prudent. […] | \\ <tab>Un escalier discret grimpe à travers la forêt de tes branches maîtresses. \\ Il nous ménage une montée doucerette ; l'escargot en spirale te servit de modèle ; au visiteur il prête une main courante qui rassure son pied prudent. […] |
\\ <tab>Montez, montez ! facile en est l'accès. | \\ <tab>Montez, montez ! facile en est l'accès. |
\\ <tab>Un plancher de bois fruste, à peine dégrossi, reçoit et met à l'aise trois amis à la table d'un déjeuner champêtre. Nid rustique, les arbres pour lambris, pour tableau l'horizon[(//Id.//, p. 49-50.)]. | \\ <tab>Un plancher de bois fruste, à peine dégrossi, reçoit et met à l'aise trois amis à la table d'un déjeuner champêtre. Nid rustique, //les arbres pour lambris, pour tableau l'horizon//[(//Id.//, p. 49-50, nous soulignons.)]. |
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