//La Littérature française// est un "poëme en quatre chants" du Hollandais Jan Hendrik Kraane, publié à Leyde en 1804. Ce **panorama critique et historique versifié** contient un **hommage appuyé à Delille**, « nouvel Amphion » revenu en France pour y restaurer l’harmonie sociale et les lettres[(Voir Jan Hendrik Kraane, //La Littérature française, poëme en quatre chants//, Leyde, Murray, 1804, p.\ 103-107.)]. Surtout, l'auteur néerlandais se targue fièrement, dans sa préface, de l'aval du poète, à qui il a soumis son œuvre. Quoique ce dernier y émette aussi des réserves sur le peu de novation des "idées", Kraane cite une lettre, non datée, dans laquelle Delille le félicite pour la correction de son expression\ : | //La Littérature française// est un "poëme en quatre chants" du Hollandais [[kraane|Jan Hendrik Kraane]], publié à Leyde en 1804. Ce **panorama critique et historique versifié** contient un **hommage appuyé à Delille**, "nouvel Amphion" revenu en France pour y restaurer l’harmonie sociale et les lettres[(Voir Jan Hendrik Kraane, //La Littérature française, poëme en quatre chants//, Leyde, Murray, 1804, p.\ 103-107.)]. Surtout, l'auteur néerlandais se targue fièrement, dans sa préface, de l'aval du poète, à qui il a soumis son œuvre. Quoique ce dernier y émette aussi des réserves sur le peu de novation des "idées", Kraane cite une lettre, non datée, dans laquelle Delille le félicite pour la correction de son expression\ : |
Deux autres éléments renforcent les liens entre Kraane et Delille. D'une part, Kraane **attaque violemment son compatriote Bilderdijk**, auteur un an plus tôt d'une [[bilderdijkhetbuitenleven|traduction]] de //L'Homme des champs// remplie de remarques peu amènes pour ce texte et son auteur. D'autre part, les vers mêmes de Kraane incluent des **reprises de certains vers du même poème français**. | Deux autres éléments renforcent les liens entre Kraane et Delille. D'une part, son œuvre même inclut des **reprises de certains vers du même poème français**. D'autre part, il **attaque violemment son compatriote Bilderdijk**, auteur un an plus tôt d'une [[bilderdijkhetbuitenleven|traduction]] de //L'Homme des champs// remplie de remarques peu amènes pour ce texte et son auteur. |