Différences
Ci-dessous, les différences entre deux révisions de la page.
Les deux révisions précédentes Révision précédente Prochaine révision | Révision précédente Prochaine révisionLes deux révisions suivantes | ||
illustrations [2017/07/05 14:13] – [Les illustrations] Timothée Léchot | illustrations [2017/12/09 01:12] – Sophie Christe | ||
---|---|---|---|
Ligne 12: | Ligne 12: | ||
- | ===== Les éditions illustrées de l' | + | ===== 1. Les éditions illustrées de l' |
- | Dans la première édition de 1800, le chant 3 est illustré par une gravure de Christophe Guérin représentant la découverte de la pervenche et sous-titrée d’un tronçon | + | ===== 1.1 Un premier thème: l' |
- | {{ : | + | |
+ | Dans la première édition de 1800, le chant 3 de l’Homme des champs | ||
+ | |||
+ | {{ : | ||
<tab> <tab> <tab> <tab> <tab> <tab> <tab> <tab> <tab> <tab> <tab> <tab> <tab> <tab> <tab> Christophe Guérin, Chant III, vers 415[(Reproduction de l' | <tab> <tab> <tab> <tab> <tab> <tab> <tab> <tab> <tab> <tab> <tab> <tab> <tab> <tab> <tab> Christophe Guérin, Chant III, vers 415[(Reproduction de l' | ||
\\ | \\ | ||
- | Deux ans plus tard, l’édition de Levrault à Strasbourg utilise comme frontispice une autre gravure de Guérin représentant la scène | + | Cette scène se réfère aux vers 439 à 444 du chant 3: |
+ | <WRAP round box 60%> | ||
+ | Voyez quand la pervenche, en nos champs ignorée, | ||
+ | \\ Offre à Rousseau sa fleur si long-temps désirée ; | ||
+ | \\ La pervenche, grand Dieu ! la pervenche ! Soudain | ||
+ | \\ Il la couve des yeux, il y porte la main, | ||
+ | \\ Saisit sa douce proie : avec moins de tendresse | ||
+ | \\ L’amant voit, reconnoît, adore sa maîtresse. | ||
+ | </ | ||
+ | En étudiant cette gravure, le lecteur de l’époque reconnaît immédiatement Rousseau sous les traits du personnage âgé situé en son centre. Le tricorne, le bouquet et la cane font en effet partie des attributs visuel de la figure de Rousseau herborisant. Par ailleurs, l’exclamation de joie « La pervanche!… », rehaussée par son ablation du vers, fait écho à un passage célèbre des Confessions (« ah voila de la pervenche ») au cours duquel la découverte de la fleur bleue fait ressurgir chez Rousseau le souvenir d’une promenade avec Mme de Warens. Cette relation intertextuelle entre les Confessions et L’Homme des champs permet d’identifier aussi les autres éléments insérés par Guérin dans l’image et que le chant 3 seul ne permet pas d’identifier: | ||
+ | Deux ans plus tard, l’édition de Levrault à Strasbourg utilise comme frontispice une gravure reprenant le même thème, l’herborisation, | ||
- | \\ | + | {{: |
- | \\ | + | |
- | \\ | + | On y trouve de nombreux éléments évoqués dans les vers: la « troupe d’amis » (vers 408), le pique-nique, |
- | \\ | + | |
- | \\ | + | {{:: |
- | \\ | + | |
- | \\ | + | |
- | \\ | + | |
- | \\ | + | |
- | \\ | + | |
- | \\ | + | |
- | \\ | + | |
- | \\ | + | |
Une autre scène d’herborisation orne le frontispice de la section | Une autre scène d’herborisation orne le frontispice de la section |