Différences
Ci-dessous, les différences entre deux révisions de la page.
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illustrations [2017/05/17 10:23] – Sophie Christe | illustrations [2023/03/10 14:36] – Espaces insécables : pour les points d'interrogation Timothée Léchot | ||
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- | ====== Les illustrations | + | ====== Les mises en images |
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+ | <WRAP important> | ||
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+ | + sommaire | ||
Dès le milieu du 18e siècle, parallèlement à la réduction des coûts d’exploitation, | Dès le milieu du 18e siècle, parallèlement à la réduction des coûts d’exploitation, | ||
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Lorsque paraît l’//Homme des champs//, la disposition ainsi que le nombre des illustrations au sein du livre dépendent encore énormément du format et du prix du support. D’où un très grand nombre d’éditions différentes, | Lorsque paraît l’//Homme des champs//, la disposition ainsi que le nombre des illustrations au sein du livre dépendent encore énormément du format et du prix du support. D’où un très grand nombre d’éditions différentes, | ||
+ | + rôle que les images jouent dans la réception de l' | ||
+ | - édition illustrées: | ||
+ | - images affiliées: appropriation botanique et touristique | ||
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+ | ===== 1. Les éditions illustrées de l' | ||
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+ | ==== 1.1 Un premier thème: l' | ||
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+ | Dans la première édition de 1800, le chant 3 de l’Homme des champs est illustré par une gravure de Christophe Guérin représentant la découverte de la pervenche et sous-titrée d’une fraction du vers 441. | ||
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+ | <tab> <tab> <tab> <tab> <tab> <tab> <tab> <tab> <tab> <tab> <tab> <tab> <tab> <tab> <tab> Christophe Guérin, Chant III, vers 415[(Reproduction de l' | ||
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+ | Cette scène se réfère aux vers 439 à 444 du chant 3: | ||
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+ | <WRAP round box 60%> | ||
+ | Voyez quand la pervenche, en nos champs ignorée, | ||
+ | \\ Offre à Rousseau sa fleur si long-temps désirée ; | ||
+ | \\ La pervenche, grand Dieu ! la pervenche ! Soudain | ||
+ | \\ Il la couve des yeux, il y porte la main, | ||
+ | \\ Saisit sa douce proie : avec moins de tendresse | ||
+ | \\ L’amant voit, reconnoît, adore sa maîtresse. | ||
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+ | En étudiant cette gravure, le lecteur de l’époque reconnaît immédiatement Rousseau sous les traits du personnage âgé situé en son centre. Le tricorne, le bouquet et la cane font en effet partie des attributs visuel de la figure de Rousseau herborisant. Par ailleurs, l’exclamation de joie « La pervanche!… », rehaussée par son ablation du vers, fait écho à un passage célèbre des Confessions (« ah voila de la pervenche ») au cours duquel la découverte de la fleur bleue fait ressurgir chez Rousseau le souvenir d’une promenade avec Mme de Warens. Cette relation intertextuelle entre les Confessions et L’Homme des champs permet d’identifier aussi les autres éléments insérés par Guérin dans l’image et que le chant 3 seul ne permet pas d’identifier: | ||
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+ | Deux ans plus tard, l’édition de Levrault à Strasbourg utilise comme frontispice une gravure reprenant le même thème, l’herborisation, | ||
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+ | Christophe Guérin, Chant III[(Reproduction de l' | ||
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+ | On y trouve de nombreux éléments évoqués dans les vers: la « troupe d’amis » (vers 408), le pique-nique, | ||
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+ | Pourtant, bien que les vers le désignent comme le sujet du tableau, Jussieu n’est pas mis en valeur par le dessin. Ses traits sont à peine visibles sous l’ombre du feuillage. Un éclairage local sur le centre droit fait apparaître de manière presque encyclopédique certains objets, tels que les outils de récolte, la nappe de pique-nique, | ||
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+ | Une autre scène d’herborisation orne le frontispice de la section « Variantes (…) et morceaux ajoutés par l’auteur, avec figures » de l’édition de Levrault publiée à Paris en 1804. De manière intéressante, | ||
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+ | <tab> <tab> <tab> <tab> <tab> <tab> <tab> <tab> <tab> <tab> <tab> <tab> <tab> <tab> <tab> Franz Ludwid Catel, (l' | ||
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+ | L’image partage de nombreuses similarités avec celle de Guérin. On y retrouve la figure de Jussieu, sage aux cheveux blancs inspectant une plante, qui constitue clairement chez Catel le centre de la scène en concentrant l’attention des personnages. Cependant, le trait rend l’ensemble plus naïf que chez Guérin. Les personnages semblent plus guindés et moins actifs. La symbiose entre les hommes et la nature est aussi moins évidente que dans l’image de Guérin: Jussieu paraît même être assis dans un fauteuil. | ||
+ | En comparant les deux images, un détail supplémentaire attire l’attention: | ||
- | ===== Les éditions illustrées | + | La scène |
+ | Des deux graveurs, Guérin rejoint le plus le projet de Delille en accordant une place grandissante à la nature jusqu’à mettre en scène un Rousseau rattrapé par les ans, ainsi qu’un Jussieu plongé dans l’ombre de son sujet. Il va même plus loin en compensant les allusions mythologiques de Delille par des personnage en chair et en os. Car aussi bien Guérin que Catel comprennent l’importance des présences humaines dans les tableaux pour instaurer une dimension plaisante et émotionnelle dans ce poème qui se veut dépourvu d’hommes. | ||
- | Dans la première édition de 1800, le chant 3 est illustré par une gravure de Christophe Guérin représentant la découverte de la pervenche et sous-titrée d’un tronçon du vers 441. | + | ==== 1.2 L’édition |
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- | Deux ans plus tard, l’édition de Levrault à Strasbourg utilise comme frontispice une autre gravure de Guérin représentant la scène de l’excursion botanique. Les vers utilisés comme légende laissent penser que Jussieu pourrait même se trouver parmi les personnages. | + | |
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- | Une autre scène d’herborisation orne le frontispice de la section | + | |
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- | Là encore, on pourrait être tenté de reconnaître le « sage » dont parlent les vers dans le personnage qui se distingue des autres par le blanc de ses cheveux. Par ailleurs, la scène de la cueillette n’illustre plus seulement le chant 3, mais devient représentative de l’intégralité du poème. | + | |
- | Les versions corrigées, augmentées et accompagnées de figures que promettent les nouvelles éditions de l’Homme des champs dès 1805 ne modifient en fait pas beaucoup les illustrations. Le quarto de 1805, par exemple, reprend la scène d’herborisation de Guérin. En raison du format, les vers accompagnant l’image ne sont pas inclus. L’édition de 1807, quant à elle, déplace simplement la cueillette de Catel en frontispice du chant 3. La plus grande innovation nous vient de notre édition de référence. Deux nouvelles vignettes sont introduites en début de chant: la première dépeint une station thermale, tandis que la deuxième met en scène l’auteur et sa chatte Raton. Le frontispice du chant 3 est lui aussi inédit et représente l’ermite devant le village détruit. | + | Les versions corrigées, augmentées et accompagnées de figures que promettent les nouvelles éditions de l’Homme des champs dès 1805 ne modifient en fait pas beaucoup les illustrations. Le quarto de 1805, par exemple, reprend la scène d’herborisation de Guérin. En raison du format, les vers accompagnant l’image ne sont pas inclus. L’édition de 1807, quant à elle, déplace simplement la cueillette de Catel en frontispice du chant 3. La plus grande innovation nous vient de notre édition de référence. Deux nouvelles vignettes sont introduites en début de chant: la première dépeint une station thermale, tandis que la deuxième met en scène l’auteur et sa chatte Raton. Le frontispice du chant 3 est lui aussi inédit et représente l’ermite devant le village détruit. |
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- | Cette dernière image inspirera particulièrement les éditeurs, puisque elle se trouve aussi dans les éditions de 1808 et 1820, subissant | + | < |
- | En ce qui concerne d’éventuelles illustrations | + | Là encore, et cela peut surprendre |
- | {{:: | + | La lumière met en valeur la face humanisée du félin, ainsi qu’un cerf qui semble se pâmer dans l’intérieur du poète. Chat apporte sa patte au poète, mais, tout comme dans le poème, tout semble se dérouler depuis sa perspective |
- | Ce cheminement à travers les éditions illustrées met en exergue la récurrence | + | L’ermite, narrateur |
+ | Cette dernière image inspirera particulièrement les éditeurs, puisque elle se trouve aussi dans les éditions de 1808 et 1820, subissant des transformations mineures (l’image est encadrée dans l’édition de 1820 et le nom de l’artiste n’apparaît plus). | ||
+ | Ce cheminement à travers les éditions illustrées rôle équilibrant: | ||
- | ===== Les images satellites ===== | + | met en exergue la récurrence de deux motifs, apparemment jugés les plus aptes à représenter le chant 3: l’excursion botanique ainsi que l’ermite. Nous verrons qu’ils trouvent écho dans les représentations visuelles indépendantes des éditions de l’Homme des champs. |
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+ | ===== 2. Les traductions illustrées ===== | ||
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+ | En ce qui concerne d’éventuelles illustrations dans les traductions de l’Homme des champs, nous n’avons pour l’heure que trouvé l’exemple de sa traduction néerlandaise, | ||
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+ | Ce cheminement à travers les éditions illustrées met en exergue la récurrence de deux motifs, apparemment jugés les plus aptes à représenter le chant 3: l’excursion botanique ainsi que l’ermite. Nous verrons qu’ils trouvent écho dans les représentations visuelles indépendantes des éditions de l’//Homme des champs//. | ||
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+ | ===== 3. Les images satellites ===== | ||
Nous avons vu que les deux motifs qui paraissent cristalliser le chant 3 pour les éditeurs ainsi que pour les artistes sont ceux de la confection de l’herbier lors d’une expédition à la campagne et l’ermite qui rapporte aux voyageurs le récit de la destruction d’un village. Leur notoriété semble s’être étendue aux autres représentations visuelles cultivant un lien de parenté avec les vers de Delille. Les tableaux et estampes qui composent notre corpus datent des années 1820 à 1860 et témoignent ainsi de la réception visuelle de l’Homme des champs plusieurs dizaines d’années après sa parution. | Nous avons vu que les deux motifs qui paraissent cristalliser le chant 3 pour les éditeurs ainsi que pour les artistes sont ceux de la confection de l’herbier lors d’une expédition à la campagne et l’ermite qui rapporte aux voyageurs le récit de la destruction d’un village. Leur notoriété semble s’être étendue aux autres représentations visuelles cultivant un lien de parenté avec les vers de Delille. Les tableaux et estampes qui composent notre corpus datent des années 1820 à 1860 et témoignent ainsi de la réception visuelle de l’Homme des champs plusieurs dizaines d’années après sa parution. | ||
- | Le motif de l’herborisation étant intrinsèquement lié à la botanique, on peut s’attendre à trouver des allusions aux vers de Delille dans des livres collectant des planches botaniques. C’est en effet le cas des //Fleurs poétiques// | + | Le motif de l’herborisation étant intrinsèquement lié à la botanique, on peut s’attendre à trouver des allusions aux vers de Delille dans des livres collectant des planches botaniques. C’est en effet le cas des //Fleurs poétiques// |
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\\ Ne se sent pas saisi de crainte et de respect\ ! | \\ Ne se sent pas saisi de crainte et de respect\ ! | ||
\\ De quelle impression tu frappas mon enfance\ ! | \\ De quelle impression tu frappas mon enfance\ ! | ||
- | \\ Mais alors je ne vis que ton espace immense\ ; | + | \\ Mais alors je ne vis que ton espace immense(nbsp); |
\\ Combien l' | \\ Combien l' | ||
\\ Là, le génie humain prit son plus noble essor. | \\ Là, le génie humain prit son plus noble essor. | ||
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\\ Vous cherchez ces forêts de fucus, de roseaux, | \\ Vous cherchez ces forêts de fucus, de roseaux, | ||
\\ De la Flore des mers invisible héritage, | \\ De la Flore des mers invisible héritage, | ||
- | \\ Qui ne viennent à nous qu' | + | \\ Qui ne viennent à nous qu' |
\\ Eponges, polypiers, madrépores, | \\ Eponges, polypiers, madrépores, | ||
- | \\ Des insectes des mers miraculeux travaux. | + | \\ (...) |
- | \\ Que de fleuves obscurs y dérobent leur source\ ! | + | |
- | \\ Que de fleuves fameux y terminent leur course\ ! | + | |
- | \\ Tantôt, avec effroi, vous y suivez de l'œil | + | |
- | \\ Ces monstres qui de loin semblent un vaste écueil\ : | + | |
- | \\ Souvent avec Buffon vos yeux viennent y lire | + | |
- | \\ Les révolutions de ce bruyant empire, | + | |
- | \\ Ses courants, ses reflux, ces grands événements | + | |
- | \\ Qui de l'axe incliné suivent les mouvements\ ; | + | |
- | \\ Tous ces volcans éteints qui, du sein de la terre. | + | |
- | \\ Jadis allaient aux cieux défier le tonnerre\ ; | + | |
- | \\ Ceux dont le foyer brûle, au sein des flots amers; | + | |
- | \\ Ceux dont la voûte ardente est la base des mers, | + | |
- | \\ Et qui, peut-être un jour, sur les eaux écumantes, | + | |
- | \\ Vomiront des rochers et des îles fumantes. | + | |
\\ Peindrai-je ces vieux caps, sur les ondes pendants, | \\ Peindrai-je ces vieux caps, sur les ondes pendants, | ||
- | \\ Ces golfes qu'à leur tour rongent les flots grondants\ ; | + | \\ Ces golfes qu'à leur tour rongent les flots grondants(nbsp); |
\\ Ces monts ensevelis sous ces voûtes obscures, | \\ Ces monts ensevelis sous ces voûtes obscures, | ||
- | \\ Les Alpes d' | + | \\ Les Alpes d' |
\\ Tandis que ces vallons, ces monts que voit le jour, | \\ Tandis que ces vallons, ces monts que voit le jour, | ||
- | \\ Dans les profondes eaux vont rentrer à leur tour\ ? | + | \\ Dans les profondes eaux vont rentrer à leur tour(nbsp)? |
\\ Echanges éternels de la terre et de l' | \\ Echanges éternels de la terre et de l' | ||
\\ Qui semblent lentement se disputer le monde\ ! | \\ Qui semblent lentement se disputer le monde\ ! | ||
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Si la longue citation débute par la terreur éprouvée devant la mer et se termine par une description des profondeurs sous-marines comme une sorte de négatif des Alpes, elle s’étend aussi sur l’exploitation naturaliste de l’océan, une dimension scientifique qui ne transparaît pas dans l’image. | Si la longue citation débute par la terreur éprouvée devant la mer et se termine par une description des profondeurs sous-marines comme une sorte de négatif des Alpes, elle s’étend aussi sur l’exploitation naturaliste de l’océan, une dimension scientifique qui ne transparaît pas dans l’image. | ||
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+ | ===== 4. Exemple de réception iconographique négative: la caricature ===== | ||
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+ | L’// | ||
+ | Delille y apparaît en équilibre sur une mince passerelle entre deux rivages. Le premier, vers lequel se tourne le poète, représente un monde chimérique, | ||
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+ | Delille y est dépeint comme un aristocrate tournant le dos à la réalité, se protégeant du soleil au moyen d'une ridicule ombrelle et observant le monde à travers la perspective déformée et réduite d’une lunette. Cette caricature résume le portrait que brosse Chaussard de Delille: celui d’un partisan de l’imaginaire et du mauvais goût qui se tient à distance de son sujet. Les vers qui accompagnent l’image, tirés du premier chant de l’Homme des champs, se retournent contre leur auteur en apportant une preuve coupable de cette observation retenue: « Majestueux Eté pardonne a mon silence! / J’admire ton éclat mais crains ta violence ». Le chant 3 est incarné par la chatte Raton. La présence du félin rappelle la dédicace incongrue que Delille adresse à sa fidèle compagne en fin de chant. | ||
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+ | + Delille ressemble aux portraits qu'on fait de lui à l' | ||
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+ | **Conclusion** | ||
===== Œuvres visuelles concernées ===== | ===== Œuvres visuelles concernées ===== | ||