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guinguenecompterendudecade [2017/02/11 20:10] – [Préambule] Hugues Marchalguinguenecompterendudecade [2017/02/11 20:24] – [Synthèse des passages cités] Hugues Marchal
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 Mêlant **louanges et critiques**, cette lecture attaque sévèrement nombre des choix de Delille, du plan général des chants (que Guinguené propose de réordonner) au style, mais le critique n'en conclut pas moins que les "beautés" dominent. Mêlant **louanges et critiques**, cette lecture attaque sévèrement nombre des choix de Delille, du plan général des chants (que Guinguené propose de réordonner) au style, mais le critique n'en conclut pas moins que les "beautés" dominent.
  
-Au fil du texte, Guinguené offre aussi des **indications générales sur l'impact** du texte, à la fois œuvre attendue, dont tout Paris parle, et modèle probable, dont il importe donc de bien souligner certains travers.+Au fil du texte, Guinguené offre aussi des **indications générales sur l'impact** du texte, à la fois **œuvre très attendue**, dont tout Paris parle, et **modèle probable** pour d'autres auteurs, dont il importe donc de bien souligner certains travers.
  
 Pour faciliter les renvois, nous segmentons l'article en fonction de ses principaux mouvements, et en privilégiant les éléments relatifs au chant III. Pour faciliter les renvois, nous segmentons l'article en fonction de ses principaux mouvements, et en privilégiant les éléments relatifs au chant III.
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 \\ <tab>Mes yeux à ces pensers, se sont mouillés de pleurs. \\ <tab>Mes yeux à ces pensers, se sont mouillés de pleurs.
  
-<tab>Il est vrai que Delille nous avertit que ceci fut écrit en 1790. Mais, alors même, la France ne ressemblait point encore à Tyr, ni à Thèbes après leur destruction. Notez qu'en 1793, l'Auteur était encore en France. Tous ces vers, faits à différentes époques, mettront un jour l'esprit des lecteurs à la torture. Ils achèvent d'ôter à son poëme toute apparence d'ensemble et d'unité.+<tab>Il est vrai que Delille nous avertit que ceci fut écrit en 1790. Mais, alors même, la France ne ressemblait point encore à Tyr, ni à Thèbes après leur destruction. Notez qu'en 1793, l'Auteur était encore en France. Tous ces vers, faits à différentes époques, mettront un jour l'esprit des lecteurs à la torture. Ils achèvent d'ôter à son poëme toute apparence d'ensemble et d'unité[(Guinguené souligne de nouveau le problème politique, posé non plus par l'exil volontaire de Delille, mais par un vers qui semble faire du gouvernement consulaire une source de ruine pour le pays. La discussion sur la date renvoie à la note 16 de l'édition.)].
 \\ <tab> Etes-vous las de ces sites sauvages\ ? redescendez dans la plaine. Que les arbres et les fleurs vous étalent leurs richesses. Etudiez leurs différentes espèces, leurs formes, leurs penchans. Ceci amène fort bien l'étude de la botanique et le tableau d'une course de botanistes. L'Herbier conduit au cabinet d'Histoire naturelle. Mais l'Auteur vous conseille de vous borner d'abord aux productions des trois règnes qui se trouvent dans votre domaine. On peut demander quelle jouissance ils donnent alors à la curiosité, et si elle n'est pas plus excitée et plus satisfaite par des productions étrangères. On ne sait pas non plus pourquoi appliquant ici un hémistiche devenu parasite, il dit que les trois règnes sont étonnés d'être ensemble. Il semble que depuis le tems qu'ils se trouvent réunis dans les cabinets d'Histoire naturelle, ils doivent être revenus de leur surprise. \\ <tab> Etes-vous las de ces sites sauvages\ ? redescendez dans la plaine. Que les arbres et les fleurs vous étalent leurs richesses. Etudiez leurs différentes espèces, leurs formes, leurs penchans. Ceci amène fort bien l'étude de la botanique et le tableau d'une course de botanistes. L'Herbier conduit au cabinet d'Histoire naturelle. Mais l'Auteur vous conseille de vous borner d'abord aux productions des trois règnes qui se trouvent dans votre domaine. On peut demander quelle jouissance ils donnent alors à la curiosité, et si elle n'est pas plus excitée et plus satisfaite par des productions étrangères. On ne sait pas non plus pourquoi appliquant ici un hémistiche devenu parasite, il dit que les trois règnes sont étonnés d'être ensemble. Il semble que depuis le tems qu'ils se trouvent réunis dans les cabinets d'Histoire naturelle, ils doivent être revenus de leur surprise.
 \\ <tab>Ce morceau, l'un des plus longs du Poème, est aussi l'un des plus travaillés, l'un de ceux qui présentait le plus de difficultés, et où ces difficultés sont vaincues de la manière la plus heureuse et la plus brillante. C'est bien dommage qu'en parlant d'animaux empaillés, le Poète se soit souvenu de sa chate Raton, et qu'il se soit donné la peine de terminer un chant rempli de si grands objets et de si beaux vers, par la description de //la queue de son chat// et des bonds qu'il fesait sur sa table. Au reste, on ne sait pas bien si Raton est morte ou vivante. Les douze premiers vers de ce petit épisode (petit assurément dans tous les sens) en parlent comme si elle était morte\ ; mais au treizième, je voudrais te voir, lui dit-il, \\ <tab>Ce morceau, l'un des plus longs du Poème, est aussi l'un des plus travaillés, l'un de ceux qui présentait le plus de difficultés, et où ces difficultés sont vaincues de la manière la plus heureuse et la plus brillante. C'est bien dommage qu'en parlant d'animaux empaillés, le Poète se soit souvenu de sa chate Raton, et qu'il se soit donné la peine de terminer un chant rempli de si grands objets et de si beaux vers, par la description de //la queue de son chat// et des bonds qu'il fesait sur sa table. Au reste, on ne sait pas bien si Raton est morte ou vivante. Les douze premiers vers de ce petit épisode (petit assurément dans tous les sens) en parlent comme si elle était morte\ ; mais au treizième, je voudrais te voir, lui dit-il,
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 +===== Synthèse des passages cités =====
  
----- +  * Vers concernés : [[chant3#v005|chant 3, vers 5]], [[chant3#v046|46-50]], [[chant3#v087|87-90]], [[chant3#v122|122-123]], [[chant3#v149|149-150]], [[chant3#v176|176]], [[chant3#v183|183-184]], [[chant3#v209|209-210]], [[chant3#v213|213-214]], [[chant3#v257|257]], [[chant3#v271|271-272]], [[chant3#v279|279-280]], [[chant3#v86|286]], [[chant3#v300|300]], [[chant3#v322|322-323]], [[chant3#v342|342]], [[chant3#v376|376-378]], [[chant3#v453|453-454]], [[chant3#v503|503-504]], [[chant3#v563|563-564]], [[chant3#v572|572]] et [[chant3#v645|645-646]]. 
-\\ Vers concernés : [[chant3#v005|chant 3, vers 5]], [[chant3#v046|46-50]], [[chant3#v087|87-90]], [[chant3#v122|122-123]], [[chant3#v149|149-150]], [[chant3#v176|176]], [[chant3#v183|183-184]], [[chant3#v209|209-210]], [[chant3#v213|213-214]], [[chant3#v257|257]], [[chant3#v271|271-272]], [[chant3#v279|279-280]], [[chant3#v86|286]], [[chant3#v300|300]], [[chant3#v322|322-323]], [[chant3#v342|342]], [[chant3#v376|376-378]], [[chant3#v453|453-454]], [[chant3#v503|503-504]], [[chant3#v563|563-564]], [[chant3#v572|572]] et [[chant3#v645|645-646]]. +  Notes concernées : [[chant3#v176|chant 3, notes 8]], [[chant3#v377|16]] et [[chant3#v454|22]].
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-\\ Notes concernées : [[chant3#v176|chant 3, notes 8]] et [[chant3#v454|22]].+
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