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gautiercomedie [2017/02/13 00:21] – [Citation] Hugues Marchal | gautiercomedie [2017/04/24 21:56] – [Citation] Hugues Marchal |
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===== Présentation de l'œuvre ===== | ===== Présentation de l'œuvre ===== |
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Après //Poésies// (1830), refondue un peu plus tard dans //Albertus//, le recueil //La Comédie de la mort// (1838) constitue le troisième ouvrage en vers de [[gautier|Gautier]]. | Après //Poésies// (1830), refondu un peu plus tard dans //Albertus//, //La Comédie de la mort// (1838) constitue le troisième recueil en vers de [[gautier|Gautier]]. |
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===== Citation ===== | ===== Citation ===== |
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Le poème "Qui sera roi ?" met aux prises trois êtres mythiques, Béhémoth, Leviathan et l'oiseau Rock, ainsi que l'homme, chacun défendant tour à tour sa suprématie. C'est dans la bouche de Léviathan, monstre marin, que Gautier, figure de proue du Romantisme, glisse un alexandrin puisé chez Delille (4/^e^/ vers de la strophe), dont il permet ainsi d'entendre les qualités presque déjà **parnassiennes**. | Le poème "Qui sera roi ?" met aux prises trois êtres mythiques, Béhémoth, Leviathan et l'oiseau Rock, ainsi que l'homme, chacun défendant tour à tour sa suprématie. C'est dans la bouche de Léviathan, monstre marin, que Gautier, figure de proue du romantisme, glisse un alexandrin puisé chez Delille (4/^e^/ vers de la strophe), dont il permet ainsi d'entendre les qualités presque déjà **parnassiennes**. |
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Il ne peut guère s'agir d'une coïncidence. Si Gautier raille souvent Delille pour ses périphrases, il le connaît bien. Il l'associe en effet à sa **formation scolaire** [(Gautier lie "hémistiches de Delille" et "souvenirs de troisième" dans ses Salons (//Tableaux à la plume//, Paris, Charpentier, 1880, p.\ 119).)], et il a pu lui arriver de saluer sa "si belle description" du cheval[(Théophile Gautier, //Caprices et zigzags//, Paris, Hachette, 1856, p.\ 72.)]. | Il ne peut guère s'agir d'une coïncidence. Si Gautier raille souvent Delille pour ses périphrases et en fait un [[gautiermonographie|symbole du goût bourgeois]], il le connaît bien. Il l'associe en effet à sa **formation scolaire** [(Gautier lie "hémistiches de Delille" et "souvenirs de troisième" dans ses Salons (//Tableaux à la plume//, Paris, Charpentier, 1880, p.\ 119).)], et il a pu lui arriver de saluer sa "si belle description" du cheval[(Théophile Gautier, //Caprices et zigzags//, Paris, Hachette, 1856, p.\ 72.)]. |
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\\ Vers concerné : [[chant3#v241|chant 3, vers 241]]. | \\ Vers concerné : [[chant3#v241|chant 3, vers 241]]. |