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gautiercomedie [2017/02/12 03:20] – [Liens externes] Hugues Marchal | gautiercomedie [2017/02/12 03:24] – [Présentation de l'œuvre] Hugues Marchal |
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===== Présentation de l'œuvre ===== | ===== Présentation de l'œuvre ===== |
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Après //Poésies// (1830), refondue un peu plus tard dans //Albertus//, le recueil //La Comédie de la mort// (1838) constitue le troisième ouvrage en vers de Gautier. | Après //Poésies// (1830), refondue un peu plus tard dans //Albertus//, le recueil //La Comédie de la mort// (1838) constitue le troisième ouvrage en vers de [[gautier|Gautier]]. |
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===== Citation ===== | ===== Citation ===== |
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Le poème "Qui sera roi ?" met aux prises trois êtres mythiques, Béhémoth, Leviathan et l'oiseau Rock, puis l'homme, chacun défendant tour à tour sa suprématie. C'est dans le discours de Léviathan, monstre marin, que Gautier, figure de proue du Romantisme, glisse un alexandrin puisé chez Delille (4e vers de la strophe), dont il permet ainsi d'entendre les qualités presque déjà **parnassiennes**. | Le poème "Qui sera roi ?" met aux prises trois êtres mythiques, Béhémoth, Leviathan et l'oiseau Rock, ainsi que l'homme, chacun défendant tour à tour sa suprématie. C'est dans le discours de Léviathan, monstre marin, que Gautier, figure de proue du Romantisme, glisse un alexandrin puisé chez Delille (4e vers de la strophe), dont il permet ainsi d'entendre les qualités presque déjà **parnassiennes**. |
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\\ <WRAP round box 60%> | \\ <WRAP round box 60%> |
\\ Mon royaume est superbe et magnifique à voir\ : | \\ Mon royaume est superbe et magnifique à voir\ : |
\\ <tab><tab><tab>Des végétations étranges, | \\ <tab><tab><tab>Des végétations étranges, |
\\ Éponges polypiers, madrépores, coraux, | \\ Éponges, polypiers, madrépores, coraux, |
\\ Comme dans les forêts, s'y courbent en arceaux | \\ Comme dans les forêts, s'y courbent en arceaux, |
\\ <tab><tab><tab>S'y découpent en vertes franges[(Théophile Gautier, //La Comédie de la mort//, Paris, Desessart, 1838, p.\ 322.)]. | \\ <tab><tab><tab>S'y découpent en vertes franges[(Théophile Gautier, //La Comédie de la mort//, Paris, Desessart, 1838, p.\ 322.)]. |
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