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ercolaniuomo [2017/05/15 13:34] – [Présentation de l'œuvre] Hugues Marchal | ercolaniuomo [2017/05/15 13:37] – Hugues Marchal |
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===== Le traitement des vers ===== | ===== Le traitement des vers ===== |
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Comme l’indique encore la préface, Ercolani cherche à traduire scrupuleusement les alexandrins de Delille, "colla massima fedeltà ed esattezza[(//Id//., p. !!vii!!.)]" (avec la plus grande fidélité et exactitude). Mais son approche **privilégie le signifié sur le signifiant**. On peut en juger dans ce passage, transposition des vers très admirés de Delille sur le grain de sable ([[chant3#v201|chant 3, vers 201-220]])\ : | Ercolani cherche à traduire scrupuleusement les alexandrins de Delille, "colla massima fedeltà ed esattezza[(//Id//., p. !!vii!!.)]" (avec la plus grande fidélité et exactitude). Mais son approche **privilégie le signifié sur le signifiant**. On peut en juger dans ce passage, transposition des vers très admirés de Delille sur le grain de sable ([[chant3#v201|chant 3, vers 201-220]])\ : |
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Le troisième chant fait cependant exception. D’une part, même s’il les condense au point de les réduire à une douzaine de pages, Ercolani conserve 47 des 52 notes de l’édition de 1800. D’autre part, le traducteur procède à un **ajout** important. Lorsqu’il transpose les vers 175-176, "Gloire, honneur à Buffon, qui, pour guider nos sages, / Éleva sept fanaux sur l’océan des âges", objets dans la version française d’une note où Delille indiquait procéder à un emprunt, Ercolani élimine cette remarque tout en l'éclairant, puisqu'il lui substitue un tableau des sept époques géologiques déterminées par Buffon (qui les avait déjà désignées par cette métaphore) – une précision entièrement absente de l’original[(//Id//., p.\ 131-132.)]. | Le troisième chant fait cependant exception. D’une part, même s’il les condense au point de les réduire à une douzaine de pages, Ercolani conserve 47 des 52 notes de l’édition de 1800. D’autre part, le traducteur procède à un **ajout** important. Lorsqu’il transpose les vers 175-176, "Gloire, honneur à Buffon, qui, pour guider nos sages, / Éleva sept fanaux sur l’océan des âges", objets dans la version française d’une note où Delille indiquait procéder à un emprunt, Ercolani élimine cette remarque tout en l'éclairant, puisqu'il lui substitue un tableau des sept époques géologiques déterminées par Buffon (qui les avait déjà désignées par cette métaphore) – une précision entièrement absente de l’original[(//Id//., p.\ 131-132.)]. |
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**Les notes proprement scientifiques du poème apparaissent donc comme un ensemble moins aisément dispensable que les autres indications**\ : en les réduisant, Ercoli diminue l’aspect didactique de cette partie du poème, mais il ne le gomme pas entièrement et peut même, ponctuellement, le renforcer. | **Les notes proprement scientifiques du poème apparaissent donc comme un ensemble moins aisément dispensable que les autres commentaires**\ : en les réduisant, Ercoli diminue l’aspect didactique de cette partie du poème, mais il ne le gomme pas entièrement et peut même, ponctuellement, le renforcer. |
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===== Impact sur la diffusion de l'œuvre ===== | ===== Impact sur la diffusion de l'œuvre ===== |