Différences
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delilletroisregnes [2017/02/26 21:29] – [Citation 1] Hugues Marchal | delilletroisregnes [2019/07/14 19:29] – [Citation 1] Hugues Marchal | ||
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- | * La proximité est d’abord **générique** et **thématique**, | + | * La proximité est d’abord **générique** et **thématique**, |
- | * Le lien est aussi **génétique**. Dans la préface des //Trois règnes//, Delille explique que le projet du poème de 1808 naquit d’une demande d’un autre savant, le chimiste Darcet, qui l’avait incité à consacrer un poème entier aux sciences, après l’avoir entendu lire la description du cabinet d’histoire naturelle présente dans //L’Homme des champs//. Cette demande n’ayant pu intervenir après 1795, date du départ de Delille hors de France, ce dernier médita donc //Les Trois règnes//, et sans doute y travailla-t-il de front, selon sa coutume, au moins cinq ans avant de publier //L’Homme des champs//. | + | * Le lien est aussi **génétique**. Dans la préface des //Trois règnes//, Delille explique que le projet du poème de 1808 naquit d’une demande d’un autre savant, le chimiste |
* Enfin, le texte même des //Trois règnes// contient des **emprunts au poème de 1800**. Une partie de la critique a dénoncé ce type de reprises comme un signe d’incurie (Delille n’aurait pas hésité à plagier ses propres textes pour allonger sa copie), de négligence des éditeurs, voire de sénilité du poète (on doutait que Delille, déjà fort âgé, et de surcroît devenu pratiquement aveugle, pût efficacement relire ses épreuves et y corriger ses propres réminiscences). On peut cependant aussi y voir un jeu pleinement volontaire de sa part. Rivalisant souvent avec lui-même, Delille reprendrait alors ponctuellement un ou deux vers du texte-germe de 1800, pour mieux inviter les connaisseurs de son œuvre à comparer son premier traitement du motif à la version qu’il en proposait huit ans plus tard. | * Enfin, le texte même des //Trois règnes// contient des **emprunts au poème de 1800**. Une partie de la critique a dénoncé ce type de reprises comme un signe d’incurie (Delille n’aurait pas hésité à plagier ses propres textes pour allonger sa copie), de négligence des éditeurs, voire de sénilité du poète (on doutait que Delille, déjà fort âgé, et de surcroît devenu pratiquement aveugle, pût efficacement relire ses épreuves et y corriger ses propres réminiscences). On peut cependant aussi y voir un jeu pleinement volontaire de sa part. Rivalisant souvent avec lui-même, Delille reprendrait alors ponctuellement un ou deux vers du texte-germe de 1800, pour mieux inviter les connaisseurs de son œuvre à comparer son premier traitement du motif à la version qu’il en proposait huit ans plus tard. | ||
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- | Vers concernés : [[chant3# | + | Delille renvoie à la description du cabinet d' |
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