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compterenduclefducabinet [2019/04/02 17:36] – créée Hugues Marchalcompterenduclefducabinet [2019/04/02 21:31] – [Présentation du texte] Hugues Marchal
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 ===== Présentation du texte ===== ===== Présentation du texte =====
  
-//La Clef du cabinet des souverains// publie dès le 17 septembre 1800 un compte rendu[([[lefevre|Lefevre]], “Sur //L'Homme des champs// ou //les Géorgiques françaises//\ ; par J. Delille”, //La Clef du cabinet des souverains//, n° 1334, 30 fructidor an VIII (17 septembre 1800), p. 6-7.)] de //L'Homme des champs// signé par Lefevre. Relativement courte, cette recension **mêle critiques et éloges**. Comme d'autres journalistes, l'auteur juge que Delille ne traite pas véritablement de la vie rurale et n'offre pas un texte unifié\ ; mais il souligne des beautés, en particulier dans le chant 3.+//La Clef du cabinet des souverains// publie dès le 17 septembre 1800 un compte rendu[(Lefevre, “Sur //L'Homme des champs// ou //les Géorgiques françaises//\ ; par J. Delille”, //La Clef du cabinet des souverains//, n° 1334, 30 fructidor an VIII (17 septembre 1800), p. 6-7.)] de //L'Homme des champs// signé par [[lefevre|Lefevre]]. Relativement courte, cette recension **mêle critiques et éloges**. Comme d'autres journalistes, l'auteur juge que Delille ne traite pas véritablement de la vie rurale et n'offre pas un texte unifié\ ; mais il souligne des beautés, en particulier dans le chant 3.
  
 ===== De fortes réserves ===== ===== De fortes réserves =====
  
-Lefevre commence par avouer ne pouvoir jeter sur la nature le même regard heureux que Delille. Curieusement, il se livre à une **confidence personnelle**, relative à un perte qui l'empêche de partager sa vision.+Lefevre commence par avouer ne pouvoir jeter sur la nature le même regard heureux que Delille. Il se livre à une **confidence personnelle** pour expliquer cette incapacité \ :
    
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-S'ajoute **une absence d'unité**, que Lefevre se contente d'enregistrer avec moins de verve que d'autres censeurs\ :+S'ajoute **une absence d'unité**, que Lefevre présente avec moins d'insistance que d'autres censeurs\ :
  
-<WRAP round box 60%>[Le] sujet [du poème] ne comportait pas de plan. Rien n’empêcherait que ses quatre chants ne fussent aussi quatre épîtres, et la plupart des morceaux dont ces chants se composent, pourraient être ôtés de leur cadre, sans perdre de leur prix\ ; car ayant peu de liaisons entre eux, leur mérite est, en général, indépendant de la place ou l'auteur les a jetés[(//Ibid.//)].</WRAP> +<WRAP round box 60%>[Le] sujet [du poème] ne comportait pas de plan. Rien n’empêcherait que ses quatre chants ne fussent aussi quatre épîtres, et la plupart des morceaux dont ces chants se composent, pourraient être ôtés de leur cadre, sans perdre de leur prix\ ; car ayant peu de liaisons entre eux, leur mérite est, en général, indépendant de la place ou l'auteur les a jetés[(//Ibid.//)].</WRAP> 
  
 ===== Des motifs d'admiration ===== ===== Des motifs d'admiration =====
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 \\ Et la plume et la main qui t’adressent ces vers[(//Ibid.//)]. </WRAP>  \\ Et la plume et la main qui t’adressent ces vers[(//Ibid.//)]. </WRAP> 
  
-Enfin, tout en estimant le quatrième chant "peut-être moins brillant que le troisièmeoù le poète a prodigué toutes les richesses de son talent", Lefevre indique que ce segment final "contientcomme tous les autres, des beautés du premier ordre". Il conclut donc en se refusant à relever les "taches" et lieux "où l’auteur, malgré la souplesse de son talent et l’abondance ordinaire de son élocution, n’a pu se garantir d’un peu de sécheresse et de roideur", car **son avis général est résolument positif**\ : "ces défectuosités sont rachetées par des beautés qui feront toujours placer les Géorgiques françaises parmi les livres où les littérateurs distingués cherchent de la substance et du plaisir[(//Ibid//.)].+Vers concernés : [[chant3#v053|chant 3, vers 53-56]][[chant3#v619|619-620]][[chant3#v639|639-640]] et [[chant3#v645|645-650]].
  
 +Enfin, tout en estimant le quatrième chant "peut-être moins brillant que le troisième, où le poète a prodigué toutes les richesses de son talent", Lefevre indique que ce segment final "contient, comme tous les autres, des beautés du premier ordre". Il conclut donc en se refusant à relever les "taches" et lieux "où l’auteur, malgré la souplesse de son talent et l’abondance ordinaire de son élocution, n’a pu se garantir d’un peu de sécheresse et de roideur", car **son avis général est résolument positif**\ : "ces défectuosités sont rachetées par des beautés qui feront toujours placer les Géorgiques françaises parmi les livres où les littérateurs distingués cherchent de la substance et du plaisir[(//Ibid//.)].
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