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 O ma chè//re Ra//ton ! si [sic] //rare// en ton espèce…[(Colnet du Ravel, art. cit., p. 295.)]. O ma chè//re Ra//ton ! si [sic] //rare// en ton espèce…[(Colnet du Ravel, art. cit., p. 295.)].
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 +Vers cité\ : [[chant3#v635|chant 3, vers 635]].
  
 Colnet souligne en outre que les mêmes rimes reviennent trop souvent et y voit un signe de la méthode de composition disparate de l'auteur. Un peu à la manière de Chaussard, le critique aligne ensuite un nombre impressionnant d'exemples pour étayer ses dires : Colnet souligne en outre que les mêmes rimes reviennent trop souvent et y voit un signe de la méthode de composition disparate de l'auteur. Un peu à la manière de Chaussard, le critique aligne ensuite un nombre impressionnant d'exemples pour étayer ses dires :
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 Lança sur l'eau la terre, et la terre dans l'//onde//, Lança sur l'eau la terre, et la terre dans l'//onde//,
-\\ Et roula le chaos sur les débris du monde.+\\ Et roula le chaos sur les débris du //monde//.
  
 Leurs traits inaltérés, leurs couches plus //profondes//,  Leurs traits inaltérés, leurs couches plus //profondes//, 
-\\ Des lits que de la mer ont arrêté les ondes. +\\ Des lits que de la mer ont arrêté les //ondes//
  
 Dans la concavité de ses roches //profondes// Dans la concavité de ses roches //profondes//
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 L'on ne m'accusera pas d'aimer trop peu l'abbé Delille ; je dois cependant avouer que ces négligences déparent son poëme ; espérons qu'une nouvelle édition les fera disparoître[(//Ibid.//, p. 301-303.)].  L'on ne m'accusera pas d'aimer trop peu l'abbé Delille ; je dois cependant avouer que ces négligences déparent son poëme ; espérons qu'une nouvelle édition les fera disparoître[(//Ibid.//, p. 301-303.)]. 
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 +Vers cités\ : [[chant3#v079|chant 3, vers 79-80]], [[chant3#v091|91-92]], [[chant3#v127|127-128]], [[chant3#v179|179-180]], [[chant3#v191|191-192]], [[chant3#v219|219-220]], [[chant3#v231|231-232]], [[chant3#v263|263-264]], [[chant3#v315|315-316]], [[chant3#v339|339-340]], [[chant3#v459|459-460]], [[chant3#v487|487-488]], [[chant3#v503|503-504]], [[chant3#v575|575-576]].
  
   * **Une peinture saisissante**   * **Une peinture saisissante**
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 \\ Tous gardant l'attitude où les surprit la foudre [(Colnet du Ravel, art. cit., p. 303.)]. \\ Tous gardant l'attitude où les surprit la foudre [(Colnet du Ravel, art. cit., p. 303.)].
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 +Vers cités\ : [[chant3#v166|chant 3, vers 166-168]].
  
   * **Contre Ginguené**   * **Contre Ginguené**
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 Ici le rédacteur de la Décade, Ginguené, s'écrie : "Vous avez tort de l'appeler un grand génie, puisqu'il n'a pas vu la nature par lui-même." Quelle puérile objection\ ! Buffon cesseroit-il donc d'être un homme de génie, parce qu'il auroit ajouté foi trop aveugle aux relations des savans qu'il envoyoit dans les pays étrangers, pour y observer la nature\ ?  Ici le rédacteur de la Décade, Ginguené, s'écrie : "Vous avez tort de l'appeler un grand génie, puisqu'il n'a pas vu la nature par lui-même." Quelle puérile objection\ ! Buffon cesseroit-il donc d'être un homme de génie, parce qu'il auroit ajouté foi trop aveugle aux relations des savans qu'il envoyoit dans les pays étrangers, pour y observer la nature\ ? 
-\\ C'est ce même Ginguené, qui blâme dans le premier chant le portrait du curé, parce qu'il n'est pas assez philosophique; c'est le même Ginguené qui reproche à l'Homme des Champs des fautes (1) qui ne peuvent être attribuées qu'à l'imprimeur, tant est aveugle l'esprit de parti ! C'est enfin ce Ginguené qui veut opposer à notre Virgile un je ne sais quel Lebrun, membre de l'Institut national. Nous ne tarderons pas à les mettre l'un et l'autre à leur place ; en attendant, pardonnons aux taches de l'Homme des Champs, en faveur des beautés dont il étincelle[(//Ibid.//, p. 303-304.)].+\\ C'est ce même Ginguené, qui blâme dans le premier chant le portrait du curé, parce qu'il n'est pas assez philosophique; c'est le même Ginguené qui reproche à l'Homme des Champs des fautes qui ne peuvent être attribuées qu'à l'imprimeur, tant est aveugle l'esprit de parti! C'est enfin ce Ginguené qui veut opposer à notre Virgile un je ne sais quel Lebrun, membre de l'Institut national. Nous ne tarderons pas à les mettre l'un et l'autre à leur place; en attendant, pardonnons aux taches de l'Homme des Champs, en faveur des beautés dont il étincelle[(//Ibid.//, p. 303-304.)].
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 +Vers cité\ : [[chant3#v184|chant 3, vers 184]].
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 +===== Une reprise  =====
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 +L'année même de sa parution, Colnet du Ravel reprend le cœur de ce compte rendu, dans un **pamphlet anonyme** au fil duquel Delille est constamment loué comme un modèle littéraire et moral qui contraste avec la production et l'attitude des écrivains ayant accepté de s'associer à l'Institut[([Colnet du Ravel], //Les Étrennes de l'Institut national et des lycées ou Revue littéraire de l'an VIII//, Paris, Moller, p. 104-113, accessible sur [[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6282008t/f108.image|Gallica]].)].
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 ===== Liens externes ===== ===== Liens externes =====
  
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 Auteur de la page   --- //[[nicolas.leblanc@unibas.ch|Nicolas Leblanc]] 2017/08/25 21:51// Auteur de la page   --- //[[nicolas.leblanc@unibas.ch|Nicolas Leblanc]] 2017/08/25 21:51//
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