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colnetcompterendujournaldopposition [2019/02/22 14:16] Hugues Marchalcolnetcompterendujournaldopposition [2019/02/22 14:34] – [La critique du chant 3] Hugues Marchal
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 O ma chè//re Ra//ton ! si [sic] //rare// en ton espèce…[(Colnet du Ravel, art. cit., p. 295.)]. O ma chè//re Ra//ton ! si [sic] //rare// en ton espèce…[(Colnet du Ravel, art. cit., p. 295.)].
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 +Vers cité\ : [[chant3#v635|chant 3, vers 635]].
  
 Colnet souligne en outre que les mêmes rimes reviennent trop souvent et y voit un signe de la méthode de composition disparate de l'auteur. Un peu à la manière de Chaussard, le critique aligne ensuite un nombre impressionnant d'exemples pour étayer ses dires : Colnet souligne en outre que les mêmes rimes reviennent trop souvent et y voit un signe de la méthode de composition disparate de l'auteur. Un peu à la manière de Chaussard, le critique aligne ensuite un nombre impressionnant d'exemples pour étayer ses dires :
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 L'on ne m'accusera pas d'aimer trop peu l'abbé Delille ; je dois cependant avouer que ces négligences déparent son poëme ; espérons qu'une nouvelle édition les fera disparoître[(//Ibid.//, p. 301-303.)].  L'on ne m'accusera pas d'aimer trop peu l'abbé Delille ; je dois cependant avouer que ces négligences déparent son poëme ; espérons qu'une nouvelle édition les fera disparoître[(//Ibid.//, p. 301-303.)]. 
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 +Vers cités\ : [[chant3#v79|chant 3, vers 79-80]], [[chant3#v91|91-92]], [[chant3#v127|127-128]], [[chant3#v179|179-180]], [[chant3#v191|191-192]], [[chant3#v219|219-220]], [[chant3#v231|231-232]], [[chant3#v263|263-264]], [[chant3#v315|315-316]], [[chant3#v339|339-340]], [[chant3#v459|459-460]], [[chant3#v487|487-488]], [[chant3#v503|503-504]], [[chant3#v575|575-576]].
  
   * **Une peinture saisissante**   * **Une peinture saisissante**
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 \\ Tous gardant l'attitude où les surprit la foudre [(Colnet du Ravel, art. cit., p. 303.)]. \\ Tous gardant l'attitude où les surprit la foudre [(Colnet du Ravel, art. cit., p. 303.)].
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 +Vers cités\ : [[chant3#v166|chant 3, vers 166-168]].
  
   * **Contre Ginguené**   * **Contre Ginguené**
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 Ici le rédacteur de la Décade, Ginguené, s'écrie : "Vous avez tort de l'appeler un grand génie, puisqu'il n'a pas vu la nature par lui-même." Quelle puérile objection\ ! Buffon cesseroit-il donc d'être un homme de génie, parce qu'il auroit ajouté foi trop aveugle aux relations des savans qu'il envoyoit dans les pays étrangers, pour y observer la nature\ ?  Ici le rédacteur de la Décade, Ginguené, s'écrie : "Vous avez tort de l'appeler un grand génie, puisqu'il n'a pas vu la nature par lui-même." Quelle puérile objection\ ! Buffon cesseroit-il donc d'être un homme de génie, parce qu'il auroit ajouté foi trop aveugle aux relations des savans qu'il envoyoit dans les pays étrangers, pour y observer la nature\ ? 
-\\ C'est ce même Ginguené, qui blâme dans le premier chant le portrait du curé, parce qu'il n'est pas assez philosophique; c'est le même Ginguené qui reproche à l'Homme des Champs des fautes (1) qui ne peuvent être attribuées qu'à l'imprimeur, tant est aveugle l'esprit de parti ! C'est enfin ce Ginguené qui veut opposer à notre Virgile un je ne sais quel Lebrun, membre de l'Institut national. Nous ne tarderons pas à les mettre l'un et l'autre à leur place ; en attendant, pardonnons aux taches de l'Homme des Champs, en faveur des beautés dont il étincelle[(//Ibid.//, p. 303-304.)].+\\ C'est ce même Ginguené, qui blâme dans le premier chant le portrait du curé, parce qu'il n'est pas assez philosophique; c'est le même Ginguené qui reproche à l'Homme des Champs des fautes qui ne peuvent être attribuées qu'à l'imprimeur, tant est aveugle l'esprit de parti! C'est enfin ce Ginguené qui veut opposer à notre Virgile un je ne sais quel Lebrun, membre de l'Institut national. Nous ne tarderons pas à les mettre l'un et l'autre à leur place; en attendant, pardonnons aux taches de l'Homme des Champs, en faveur des beautés dont il étincelle[(//Ibid.//, p. 303-304.)].
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 +Vers cité\ : [[chant3#v184|chant 3, vers 184]].
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