chant3

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 \\ <BOOKMARK:v530>[[3-530|530]]<tab> L’un des gestes de l’homme, et l’autre de sa voix ; \\ <BOOKMARK:v530>[[3-530|530]]<tab> L’un des gestes de l’homme, et l’autre de sa voix ;
 \\ <BOOKMARK:v531>[[3-531|531]]<tab> Les peuples casaniers, les races vagabondes ; \\ <BOOKMARK:v531>[[3-531|531]]<tab> Les peuples casaniers, les races vagabondes ;
-\\ <BOOKMARK:v532>[[3-532|532]]<tab> L’équivoque habitant de la terre et des ondes[( \\ \\ )], +\\ <BOOKMARK:v532>[[3-532|532]]<tab> L’équivoque habitant de la terre et des ondes[(L’équivoque habitant de la terre et des ondes. \\ \\ Les phoques, les morses, les lions et ours marins, les lamantins, sont, à proprement parler, les seuls animaux auxquels on puisse donner le nom d’amphibie dans toute l’acception du terme : ils paroissent les seuls qui puissent vivre également dans l’air et dans l’eau, parcequ’ils sont les seuls dans lesquels le trou de la cloison du cœur reste toujours ouvert ; ils sont par conséquent les seuls qui puissent se passer de respirer, et vivre également dans l’un et l’autre élément. Dans l’homme et les animaux terrestres, le trou de la cloison du cœur (qui, en laissant au sang le passage ouvert de la veine-cave à l’aorte, permet au fœtus de vivre sans respirer) se ferme au moment de la naissance, et demeure fermé toute la vie : dans les animaux véritablement amphibies c’est le contraire, le trou de la cloison du cœur reste toujours ouvert, la communication du sang de la veine-cave à l’aorte subsiste toujours ; de manière que ces animaux ont l’avantage de respirer quand il leur plaît, et de s’en passer quand il le fait : ils sont, dans le système de la nature vivante, le passage et la nuance des quadrupèdes aux cétacées ; appartenant encore à la terre et déjà habitants des eaux, ils forment le passage de la vie animale de l’un à l’autre élément. \\ \\ )], 
-\\ <BOOKMARK:v533>[[3-533|533]]<tab> Et les oiseaux rameurs[(1234567890 \\ \\ )], et les poissons ailés[(1234567890 \\ \\ )]. +\\ <BOOKMARK:v533>[[3-533|533]]<tab> Et les oiseaux rameurs[(Les oiseaux rameurs. \\ \\ Les oiseaux aquatiques et les manchots, ou, comme Forster les a nommés, les aptenodytes, dont on connoit aujourd’hui une dixaine d’espèces. Ces oiseaux, excellents plongeurs, rament effectivement sous l’eau au moyen de leurs ailes très raccourcies, et garnies de pennes extrêmement petites, roides et comme écailleuses. Ces ailes sont très improprement appelées nageoires par ceux qui font plus attention à leur usage qu’à leur structure. \\ \\ )], et les poissons ailés[(Poissons ailés. \\ \\ On connoît aujourd’hui plusieurs espèces de poissons volants, c’est-à-dire qui s’élancent hors de la mer, et se soutiennent et avancent en l’air aussi long-temps que leurs grandes nageoires ne se sont pas desséchées, ou jusqu’à ce que les albatrosses, les frégates et les paille-en-queue les forcent à se réfugier de nouveau dans l’eau, où ils trouvent de nouveaux ennemis dans les dorades, les bonites, les pelamides, et d’autres poissons voraces. Ces poissons sont de huit espèces, connues sous le nom de //trigle//, dont le pirapède est le poisson volant par excellence. \\ \\ )]. 
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 \\ <BOOKMARK:v534>[[3-534|534]]<tab> Vous-mêmes dans ces lieux vous serez appelés, \\ <BOOKMARK:v534>[[3-534|534]]<tab> Vous-mêmes dans ces lieux vous serez appelés,
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 \\ <BOOKMARK:v542>[[3-542|542]]<tab> L’habitant de la fange et les hôtes des fleurs, \\ <BOOKMARK:v542>[[3-542|542]]<tab> L’habitant de la fange et les hôtes des fleurs,
 \\ <BOOKMARK:v543>[[3-543|543]]<tab> Et ceux qui, se creusant un plus secret asile, \\ <BOOKMARK:v543>[[3-543|543]]<tab> Et ceux qui, se creusant un plus secret asile,
-\\ <BOOKMARK:v544>[[3-544|544]]<tab> Des tumeurs d’une feuille ont fait leur domicile[(1234567890 \\ \\ )] ;+\\ <BOOKMARK:v544>[[3-544|544]]<tab> Des tumeurs d’une feuille ont fait leur domicile[(Des tumeurs d’une feuille ont fait leur domicile. \\ \\ La nature, qui veille à la reproduction des êtres, a donné à un grand nombre d’insectes l’instinct de déposer leurs œufs dans des substances propres à nourrir leurs enfants aussitôt qu’ils sont éclos. On observe que les mouches connues sous le nom de //cynips//, sont armées sous le ventre d’un aiguillon, dont le jeu admirable s’exécute par une espèce de ressort caché dans l’intérieur de l’animal ; le cynips s’en sert pour percer l’épiderme de la feuille, ou pour pénétrer dans le corps des chenilles, à dessein d’y déposer ses œufs. Ce dépôt fait dans l’entamure de la feuille cause une extravasion des sucs végétaux, de qui donne naissance à ces fausses petites pommes, ces galles et autres excroissances de différentes formes, dans lesquelles le ver éclos trouve la nourriture et le logement. Roulé en forme de boule dans son appartement étroit, obscur, mais propre, commode, il y est à l’abri des intempéries de l’air et de tous les dangers. Parvenu à son dernier accroissement, il se change en chrysalide, s’ouvre une porte, déploie ses ailes, prend son essor, et devient habitant d’un autre élément. \\ \\ )] ;
 \\ <BOOKMARK:v545>[[3-545|545]]<tab> Le ver rongeur des fruits, et le ver assassin, \\ <BOOKMARK:v545>[[3-545|545]]<tab> Le ver rongeur des fruits, et le ver assassin,
-\\ <BOOKMARK:v546>[[3-546|546]]<tab> En rubans animés vivant dans notre sein[(1234567890 \\ \\ )].+\\ <BOOKMARK:v546>[[3-546|546]]<tab> En rubans animés vivant dans notre sein[(Rubans animés. \\ \\ Les ténia, qui sont si variés dans les différents animaux, et dont l’homme nourrit aussi plus d’une espèce. On en connoît aujourd’hui un grand nombre. Le nom de solitaire est fort impropre ; car celui qu’on avoit cru exister seul dans les intestins de l’homme, y a aussi été trouvé avec plusieurs autres. Les cucurbitains ne sont que des articulations détachées de ce ver. \\ \\ )].
 \\ <BOOKMARK:v547>[[3-547|547]]<tab> J’y veux voir de nos murs la tapissière agile, \\ <BOOKMARK:v547>[[3-547|547]]<tab> J’y veux voir de nos murs la tapissière agile,
-\\ <BOOKMARK:v548>[[3-548|548]]<tab> La mouche qui bâtit[(1234567890 \\ \\ )], et la mouche qui file[(1234567890 \\ \\ )] ; +\\ <BOOKMARK:v548>[[3-548|548]]<tab> La mouche qui bâtit[(Mouche qui bâtit. \\ \\ Il y a plusieurs espèces de mouches qui bâtissent. Rien de plus curieux que leur architecture, et de plus intéressant que les matériaux qu’elles emploient. Les arts pourroient peut-être profiter de l’instinct de ces industrieux animaux : la mouche maçonne construit plusieurs cellules avec des grains de sable dont elle sait composer un mortier, qui dans peu de temps acquiert la dureté des pierres les plus solides. N’est-ce par là le fameux mortier des anciens Romains, que nos savants n’ont encore pu imiter ? Plusieurs insectes bâtissent avec une substance qui est un vrai papier, ou du carton, etc. \\ \\ )], et la mouche qui file[(Mouche qui file. \\ \\ Plusieurs naturalistes ont compris sous la dénomination de mouches les demoiselles dont les larves filent pour tapisser le logement où elles se métamorphosent. La larve du //formica leo//, dont l’histoire est si curieuse et si intéressante, devient une mouche demoiselle. \\ \\ )] ; 
-\\ <BOOKMARK:v549>[[3-549|549]]<tab> Ceux qui d’un fil doré composent leur tombeau[(1234567890 \\ \\ )],+\\ <BOOKMARK:v549>[[3-549|549]]<tab> Ceux qui d’un fil doré composent leur tombeau[(Ceux qui d’un fil doré composent leur tombeau. \\ \\ Ce sont les vers à soie. \\ \\ )],
 \\ <BOOKMARK:v550>[[3-550|550]]<tab> Ceux dont l’amour dans l’ombre allume le flambeau[(1234567890 \\ \\ )] ; \\ <BOOKMARK:v550>[[3-550|550]]<tab> Ceux dont l’amour dans l’ombre allume le flambeau[(1234567890 \\ \\ )] ;
 \\ <BOOKMARK:v551>[[3-551|551]]<tab> L’insecte dont un an borne la destinée[(1234567890 \\ \\ )] ; \\ <BOOKMARK:v551>[[3-551|551]]<tab> L’insecte dont un an borne la destinée[(1234567890 \\ \\ )] ;