chant3

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chant3 [2017/01/31 01:10] Timothée Léchotchant3 [2017/01/31 12:31] Timothée Léchot
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 \\ <BOOKMARK:v507>[[3-507|507]]<tab> Là sont en cent tableaux, avec art mariées, \\ <BOOKMARK:v507>[[3-507|507]]<tab> Là sont en cent tableaux, avec art mariées,
 \\ <BOOKMARK:v508>[[3-508|508]]<tab> Du varec, fils des mers, les teintes variées ; \\ <BOOKMARK:v508>[[3-508|508]]<tab> Du varec, fils des mers, les teintes variées ;
-\\ <BOOKMARK:v509>[[3-509|509]]<tab> Le lichen parasite, aux chênes attaché[(1234567890 \\ \\ )], +\\ <BOOKMARK:v509>[[3-509|509]]<tab> Le lichen parasite, aux chênes attaché[(Le lichen parasite aux chênes attaché. \\ \\ Les lichens sont des espèces de mousses qui ont une sorte d’analogie avec les fucus. En teinture et même en médecine on sait tirer parti de plusieurs espèces de lichens. Dans les climats du nord les animaux sauvages en mangent durant l’hiver. Voyez la note [18] de ce chant. \\ \\ )], 
-\\ <BOOKMARK:v510>[[3-510|510]]<tab> Le puissant agaric, qui du sang épanché[(1234567890 \\ \\ )]+\\ <BOOKMARK:v510>[[3-510|510]]<tab> Le puissant agaric, qui du sang épanché[(Le puissant agaric. \\ \\ C’est le même champignon, le bolet amadouvier, dont en le battant et l’imbibant de salpêtre on fait l’amadou, et qui préparé à la manière de Brossard sert à arrêter les hémorragies. \\ \\ )]
 \\ <BOOKMARK:v511>[[3-511|511]]<tab> Arrête les ruisseaux, et dont le sein fidèle \\ <BOOKMARK:v511>[[3-511|511]]<tab> Arrête les ruisseaux, et dont le sein fidèle
 \\ <BOOKMARK:v512>[[3-512|512]]<tab> Du caillou pétillant recueille l’étincelle ; \\ <BOOKMARK:v512>[[3-512|512]]<tab> Du caillou pétillant recueille l’étincelle ;
-\\ <BOOKMARK:v513>[[3-513|513]]<tab> Le nénuphar, ami de l’humide séjour[(1234567890 \\ \\ )],+\\ <BOOKMARK:v513>[[3-513|513]]<tab> Le nénuphar, ami de l’humide séjour[(Le nénuphar. \\ \\ Il y en a deux espèces ; l’une à fleurs jaunes, et l’autre, beaucoup plus belle, à fleurs blanches : la couleur ne fait pas leur principale différence. On fait usage des racines des deux espèces, mais des fleurs de la dernière seulement : on les regarde comme propres à éteindre les feux de l’amour physique. \\ \\ )],
 \\ <BOOKMARK:v514>[[3-514|514]]<tab> Destructeur des plaisirs et poison de l’amour, \\ <BOOKMARK:v514>[[3-514|514]]<tab> Destructeur des plaisirs et poison de l’amour,
-\\ <BOOKMARK:v515>[[3-515|515]]<tab> Et ces rameaux vivants, ces plantes populeuses[(1234567890 \\ \\ )],+\\ <BOOKMARK:v515>[[3-515|515]]<tab> Et ces rameaux vivants, ces plantes populeuses[(Et ces rameaux vivants, ces plantes populeuses. \\ \\ Il est ici question des polypes de mer et d’eau douce. On peut voir ce qui a déjà été dit des premiers à la note 12, chant troisième. Les découvertes faites sur la nature des seconds ont singulièrement dérangé les idées qu’on s’étoit faites sur le règne animal. Qui croiroit en effet qu’il existe des animaux qu’on peut multiplier en les hachant en pièces ; qu’en divisant un polype d’eau douce en dix, vingt ou trente morceaux, chacun de ces morceaux devient en peu de temps un polype semblable à celui dont il faisoit partie ; qu’à chacun de ces tronçons il pousse une tête et des bras avec lesquels il saisit sa proie ? Que l’on coupe un polype en sa longueur en autant de lanières que l’adresse pourra le permettre, on verra autant de polypes ; que l’on partage la tête en deux, ces deux demi-têtes deviendront deux têtes parfaites ; que l’on réitère la même opération sur ces deux têtes, on en aura quatre ; qu’on traite de même ces quatre-ci, on en aura huit sur un seul corps ; que l’on fasse une semblable opération sur le corps, on aura huit corps nourris et conduits par une seule tête. L’hydre de la fable n’alloit pas jusque-là. Il y a plus : qu’on retourne comme un bas de soie un polype, qui n’est qu’une espèce de ver creux et transparent, il digère et vit comme auparavant. \\ Rien ne ressemble plus à une végétation que la manière naturelle dont les polypes se reproduisent. On remarque sur leur corps une légère excroissance de la forme d’un bouton ; c’est la tête d’un polype, de laquelle sortent les bras. On a compté jusqu’à dix-huit polypes sur le même sujet. Les jeunes polypes, même avant que d’avoir pris tout leur accroissement, donnent l’existence à d’autres polypes qui sortent de leur corps par les mêmes voies. Un père est souvent grand-père plus tôt qu’il n’a enfanté tout-à-fait son premier-né. Cette espèce d’arbre vivant présente à l’observation le plus curieux spectacle. Lorsqu’un des polypes saisit quelque proie et qu’il l’avale, la nourriture se distribue à tous les autres polypes, qui sont comme autant de branches, et de même il est nourri de tout ce que les autres attrapent ; ici ce que le père mange profite aux enfants, et ce qu’un des enfants mange profite de même à toute la famille : le changement de couleur qui arrive alors à tous les polypes, suivant la couleur de l’aliment qui y est distribué, en est une preuve incontestable. \\ Un pareil assemblage de polypes est en quelque sorte un arbre mangeant, marchant, végétant, et poussant des branches. Il semble que la nature se soit plu à rassembler dans un seul sujet ce qu’on avoit cru jusqu’à présent faire un caractère distinctif entre les plantes et les animaux : aussi les naturalistes regardent-ils ce polype comme un être qui fait la nuance du végétal à l’animal. \\ \\ )],
 \\ <BOOKMARK:v516>[[3-516|516]]<tab> De deux règnes rivaux races miraculeuses. \\ <BOOKMARK:v516>[[3-516|516]]<tab> De deux règnes rivaux races miraculeuses.
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 \\ <BOOKMARK:v521>[[3-521|521]]<tab> L’ours à la masse informe, et le léger chevreuil,  \\ <BOOKMARK:v521>[[3-521|521]]<tab> L’ours à la masse informe, et le léger chevreuil, 
 \\ <BOOKMARK:v522>[[3-522|522]]<tab> Et la lente tortue, et le vif écureuil ; \\ <BOOKMARK:v522>[[3-522|522]]<tab> Et la lente tortue, et le vif écureuil ;
-\\ <BOOKMARK:v523>[[3-523|523]]<tab> L’animal recouvert de son épaisse croûte[(1234567890 \\ \\ )], +\\ <BOOKMARK:v523>[[3-523|523]]<tab> L’animal recouvert de son épaisse croûte[(L’animal recouvert de son épaisse croûte. \\ \\ C’est le rhinocéros, dont la peau est excessivement dure, et plus épaisse que le cuir d’aucun animal connu. \\ \\ )], 
-\\ <BOOKMARK:v524>[[3-524|524]]<tab> Celui dont la coquille est arrondie en voûte[(1234567890 \\ \\ )] ;+\\ <BOOKMARK:v524>[[3-524|524]]<tab> Celui dont la coquille est arrondie en voûte[(Celui dont la coquille est arrondie en voûte. \\ \\ C’est la tortue ou le tatou. \\ \\ )] ;
 \\ <BOOKMARK:v525>[[3-525|525]]<tab> L’écaille du serpent, et celle du poisson, \\ <BOOKMARK:v525>[[3-525|525]]<tab> L’écaille du serpent, et celle du poisson,
 \\ <BOOKMARK:v526>[[3-526|526]]<tab> Le poil uni du rat, les dards du hérisson ; \\ <BOOKMARK:v526>[[3-526|526]]<tab> Le poil uni du rat, les dards du hérisson ;
-\\ <BOOKMARK:v527>[[3-527|527]]<tab> Le nautile, sur l’eau dirigeant sa gondole[(1234567890 \\ \\ )] ;+\\ <BOOKMARK:v527>[[3-527|527]]<tab> Le nautile, sur l’eau dirigeant sa gondole[(Le nautile sur l’eau dirigeant sa gondole. \\ \\ Le nautile est un genre de coquillage univalve, fait comme une gondole à poupe élevée. On a donné le nom de nautile à cette coquille, parcequ’on a prétendu que c’est de l’animal qui l’habite que les hommes ont appris l’art de la navigation. La forme de cette coquille approche à la vérité de celle d’un vaisseau, et l’animal semble se conduire sur la mer comme un pilote conduiroit un navire. Quand le nautile, qui n’est qu’un polype à plusieurs bras, veut nager, il élève deux de ses bras en haut, et étend en forme de voile la membrane mince et légère qui se trouve entre eux ; il alonge deux autres bras, qu’il plonge dans la mer comme des avirons ; un autre bras lui tient lieu de gouvernail : il ne prend d’eau dans sa coquille que ce qu’il lui en faut pour lester son petit navire, et afin de marcher avec autant de vitesse que de sûreté ; mais à l’approche d’un ennemi, ou dans les tempêtes, il replie sa voile, retire ses avirons, et remplit sa coquille d’eau pour s’enfoncer ou se précipiter plus aisément au fond de la mer. Il retourne sa barque sens dessus dessous lorsqu’il veut s’élever du fond de la mer, et, à la faveur de certaines parties qu’il gonfle ou comprime à volonté, il peut traverser la masse des eaux ; mais dès qu’il a atteint la surface il retourne adroitement son petit vaisseau, dont il vide l’eau, et épanouissant ses barbes palmées, il vogue et s’abandonne au gré des vents : c’est un navigateur qui est tout à la fois pilote et vaisseau. \\ \\ )] ;
 \\ <BOOKMARK:v528>[[3-528|528]]<tab> La grue, au haut des airs naviguant sans boussole ; \\ <BOOKMARK:v528>[[3-528|528]]<tab> La grue, au haut des airs naviguant sans boussole ;
 \\ <BOOKMARK:v529>[[3-529|529]]<tab> Le perroquet, le singe, imitateurs adroits, \\ <BOOKMARK:v529>[[3-529|529]]<tab> Le perroquet, le singe, imitateurs adroits,
 \\ <BOOKMARK:v530>[[3-530|530]]<tab> L’un des gestes de l’homme, et l’autre de sa voix ; \\ <BOOKMARK:v530>[[3-530|530]]<tab> L’un des gestes de l’homme, et l’autre de sa voix ;
 \\ <BOOKMARK:v531>[[3-531|531]]<tab> Les peuples casaniers, les races vagabondes ; \\ <BOOKMARK:v531>[[3-531|531]]<tab> Les peuples casaniers, les races vagabondes ;
-\\ <BOOKMARK:v532>[[3-532|532]]<tab> L’équivoque habitant de la terre et des ondes[(1234567890 \\ \\ )],+\\ <BOOKMARK:v532>[[3-532|532]]<tab> L’équivoque habitant de la terre et des ondes[( \\ \\ )],
 \\ <BOOKMARK:v533>[[3-533|533]]<tab> Et les oiseaux rameurs[(1234567890 \\ \\ )], et les poissons ailés[(1234567890 \\ \\ )].  \\ <BOOKMARK:v533>[[3-533|533]]<tab> Et les oiseaux rameurs[(1234567890 \\ \\ )], et les poissons ailés[(1234567890 \\ \\ )]. 
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