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chant3 [2017/01/31 00:58] Timothée Léchotchant3 [2017/01/31 01:05] Timothée Léchot
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 \\ <BOOKMARK:v450>[[3-450|450]]<tab> Les oiseaux pour concert, pour table le gazon ; \\ <BOOKMARK:v450>[[3-450|450]]<tab> Les oiseaux pour concert, pour table le gazon ;
 \\ <BOOKMARK:v451>[[3-451|451]]<tab> Le laitage, les œufs, l’abricot, la cerise, \\ <BOOKMARK:v451>[[3-451|451]]<tab> Le laitage, les œufs, l’abricot, la cerise,
-\\ <BOOKMARK:v452>[[3-452|452]]<tab> Et la fraise des bois, que leurs mains ont conquise[(1234567890 \\ \\ )],+\\ <BOOKMARK:v452>[[3-452|452]]<tab> Et la fraise des bois, que leurs mains ont conquise[(Et la fraise des bois que leurs mains ont conquise. \\ \\ On sait que la fraise est nommée par les botanistes //solatiolum herborisantium//. (//Note de l’auteur.//\\ \\ )],
 \\ <BOOKMARK:v453>[[3-453|453]]<tab> Voilà leurs simples mets : grace à leurs doux travaux \\ <BOOKMARK:v453>[[3-453|453]]<tab> Voilà leurs simples mets : grace à leurs doux travaux
-\\ <BOOKMARK:v454>[[3-454|454]]<tab> Leur appétit insulte à tout l’art des Méots[(Et la fraise des bois que leurs mains ont conquise. \\ \\ On sait que la fraise est nommée par les botanistes //solatiolum herborisantium//. (//Note de l’auteur.//) +\\ <BOOKMARK:v454>[[3-454|454]]<tab> Leur appétit insulte à tout l’art des Méots[(Leur appétit insulte à tout l’art des Méots. \\ \\ On connoît à Paris le célèbre restaurateur Méot. L’auteur est bien loin de prétendre donner à son nom la même célébrité que Boileau a donnée à Bergerat, connu dans son temps comme Méot dans le sien : \\ \\ <tab><tab> Et mieux que Bergerat l’appétit l’assaisonne. \\ \\ Tout le monde a retenu ce vers de l’une des épîtres de Boileau. (//Note de l’auteur.//) \\ \\ )].
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 \\ <BOOKMARK:v455>[[3-455|455]]<tab> On fête, on chante Flore et l’antique Cybèle, \\ <BOOKMARK:v455>[[3-455|455]]<tab> On fête, on chante Flore et l’antique Cybèle,
 \\ <BOOKMARK:v456>[[3-456|456]]<tab> Éternellement jeune, éternellement belle : \\ <BOOKMARK:v456>[[3-456|456]]<tab> Éternellement jeune, éternellement belle :
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 \\ <BOOKMARK:v462>[[3-462|462]]<tab> Des bois à la prairie, et des champs au coteau ; \\ <BOOKMARK:v462>[[3-462|462]]<tab> Des bois à la prairie, et des champs au coteau ;
 \\ <BOOKMARK:v463>[[3-463|463]]<tab> Et le soir dans l’herbier, dont les feuilles sont prêtes, \\ <BOOKMARK:v463>[[3-463|463]]<tab> Et le soir dans l’herbier, dont les feuilles sont prêtes,
-\\ <BOOKMARK:v464>[[3-464|464]]<tab> Chacun vient en triomphe apporter ses conquêtes[(1234567890 \\ \\ )].+\\ <BOOKMARK:v464>[[3-464|464]]<tab> Chacun vient en triomphe apporter ses conquêtes[(Chacun vient en triomphe apporter ses conquêtes. \\ \\ Il n’y a que l’homme animé d’un désir vif de connoître les végétaux, un botaniste passionné, qui puisse estimer tout le plaisir qu’on éprouve, au retour d’une herborisation, à nombrer et contempler toutes les plantes qu’on rapporte, et qu’on regarde alors comme une véritable conquête faite sur le domaine immense de la nature : il semble que ce sont des amis auxquels on donne l’hospitalité ; on les ménage comme des parents de familles nombreuses dont on désire faire la connoissance ; on étudie leurs traits, leur physionomie, leurs caractères, afin que par l’idée claire de l’individu on reconnoisse toute l’espèce. On redoute moins les mauvais temps et la saison des frimas, qui, en arrêtant la végétation, empêchent d’aller l’étudier ; on arrange, on conserve chez soi les sujets qu’on désire connoître ; et, pour que leurs traits et leurs physionomies s’altèrent le moins possible, on les fait d’abord essuyer entre deux feuilles de papier gris et à un degré de chaleur toujours proportionné à la quantité de parties aqueuses ou grasses dont ils sont chargés : la dessiccation faite, on les revoit encore pour les placer sur des feuilles de papier blanc, et dans l’ordre qu’exige le système de botanique qu’on a adopté ; quelquefois on se contente de les fixer dans l’herbier avec des épingles, afin de pouvoir les observer dans tous les sens avec plus de facilité ; ou bien on les colle avec la gomme, mais toujours dans l’attitude élégante de la nature. Si on se défie de sa mémoire, on a soin d’écrire à côté de chaque plante son nom, et toutes les qualités qu’on lui a reconnues dans ses beaux jours, lorsqu’on fit sa connoissance. A l’aide de l’étude on les garantit de la moisissure, et on en écarte les mites avec la poudre de coloquinte. Souvent le botaniste ne conserve que les images des plantes, soit par les arts du dessin, de la gravure ou de la peinture, ou simplement par l’empreinte ; il les enduit de gomme ou d’huile, selon leur nature ; il répand dessus quelque poudre colorante ; il les dispose sur le papier blanc dans l’attitude qu’il juge convenable ; il les place ensuite sous la presse, et l’empreinte reste sur le papier. \\ \\ )].
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 \\ <BOOKMARK:v465>[[3-465|465]]<tab> Aux plantes toutefois le destin n’a donné \\ <BOOKMARK:v465>[[3-465|465]]<tab> Aux plantes toutefois le destin n’a donné