chant3

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 \\ <BOOKMARK:v375>[[3-375|375]]<tab> De malheur en malheur sa chûte se consomme : \\ <BOOKMARK:v375>[[3-375|375]]<tab> De malheur en malheur sa chûte se consomme :
 \\ <BOOKMARK:v376>[[3-376|376]]<tab> Tyr n’est plus, Thèbes meurt, et les yeux cherchent Rome ! \\ <BOOKMARK:v376>[[3-376|376]]<tab> Tyr n’est plus, Thèbes meurt, et les yeux cherchent Rome !
-\\ <BOOKMARK:v377>[[3-377|377]]<tab> O France, ô ma patrie ! ô séjour de douleurs[(1234567890 \\ \\ )] !+\\ <BOOKMARK:v377>[[3-377|377]]<tab> O France, ô ma patrie ! ô séjour de douleurs[(O France, ô ma patrie ! ô séjour de douleur ! \\ \\ Ce morceau a été écrit en 1793. \\ \\ )] !
 \\ <BOOKMARK:v378>[[3-378|378]]<tab> Mes yeux à ces pensers se sont mouillés de pleurs. \\ <BOOKMARK:v378>[[3-378|378]]<tab> Mes yeux à ces pensers se sont mouillés de pleurs.
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 \\ <BOOKMARK:v390>[[3-390|390]]<tab> Et peuple ces vergers de citoyens nouveaux ; \\ <BOOKMARK:v390>[[3-390|390]]<tab> Et peuple ces vergers de citoyens nouveaux ;
 \\ <BOOKMARK:v391>[[3-391|391]]<tab> Comment, dans les canaux où sa course s’achève, \\ <BOOKMARK:v391>[[3-391|391]]<tab> Comment, dans les canaux où sa course s’achève,
-\\ <BOOKMARK:v392>[[3-392|392]]<tab> Dans ses balancements monte et descend la sève[(1234567890 \\ \\ )] ;+\\ <BOOKMARK:v392>[[3-392|392]]<tab> Dans ses balancements monte et descend la sève[(Dans ses balancements monte et descend la sève. \\ \\ Le mouvement de la sève se fait-il dans les plantes comme celui du sang dans les animaux ? C’est ce dont tous les physiciens naturalistes ne conviennent pas. Tous reconnoissent le mouvement de la sève, tous s’accordent à la regarder comme le moyen employé par la nature pour l’entretien de la vie végétale ; tous disent que la sève monte des racines aux dernières extrémités des rameaux, et qu’elle descend de ces extrémités aux racines : mais ils ne s’accordent pas à regarder ce mouvement comme une véritable circulation semblable à celle du sang, qui part du cœur et est poussé jusqu’aux extrémités des membres, puis de là ramené par d’autres canaux jusqu’au cœur. Les sages attendent que de nouvelles expériences les aident à prononcer. Ils ont appris, par les découvertes faites dans l’économie végétale, que les plantes prennent la majeure partie de leur nourriture par les feuilles et les rameaux, et l’autre partie par les racines ; ils savent que la sève qui descend est plus abondante que celle qui monte, qu’elle a aussi des qualités différentes : ils ne voient pas encore dans la structure des plantes les organes capables de pousser la sève d’une extrémité à l’autre, comme l’anatomie le leur montre par rapport au mouvement du sang dans les animaux. On a bien distingué les vaisseaux qui portent la sève des racines aux feuilles, de ceux qui la conduisent des feuilles aux racines ; on a reconnu ceux par les moyen desquels l’air exerce son influence sur la végétation ; on est parvenu à estimer les effets de la chaleur sur l’économie végétale : mais on n’a pas découvert dans les plantes les organes qui opèrent l’étonnant phénomène de la circulation du sang : c’est pourquoi on n’ose encore qualifier de circulation le mouvement de la sève ; on se contente de la nommer un balancement, une espèce de mouvement oscillatoire ascendant et descendant, regardé jusqu’à ce jour comme inexplicable. \\ 
 +Mais s’il n’est pas encore possible de pénétrer ce mystère, on en est bien dédommagé par les découvertes surprenantes déjà faites. Quoi de plus admirable que la structure ou l’organisation des plantes ! quel mécanisme étonnant ! On y découvre des vases ou des moules différents dont la nature se sert pour préparer la sève et la rendre propre à former les différentes parties dont elles sont composées : il y en a pour former l’écorce, le bois, les épines, les poils ou le duvet, la moëlle, le coton, les fleurs et les graines. L’esprit le plus actif et le plus curieux trouvera toujours de quoi se satisfaire dans l’étude des végétaux. S’il ne peut pas connoître tout le mécanisme de la circulation de la sève, il peut savoir comment s’opère l’élaboration de ce suc. En pénétrant dans le laboratoire de la nature, il reconnoîtra l’usage et les effets des utricules, des trachées, des vaisseaux propres ; il verra l’emploi qu’elle fait des racines, du chevelu, des fibres, du bois, des feuilles, des fleurs : s’il suit la nature dans ses procédés pour la reproduction, il étudiera les graines ; il recherchera l’usage qu’elle fait de la pulpe ou des lobes, de la plantule, des feuilles séminales, des nœuds, des boutons, des provins, etc. Qu’il joigne à toutes ces connoissances des observations botanico-météorologiques, il pourra seconder la nature dans la reproduction et l’entretien des végétaux, rendre les plus importants services à l’agriculture, et par conséquent à l’humanité. \\ \\ )] ;
 \\ <BOOKMARK:v393>[[3-393|393]]<tab> Comment le suc enfin de la même liqueur \\ <BOOKMARK:v393>[[3-393|393]]<tab> Comment le suc enfin de la même liqueur
 \\ <BOOKMARK:v394>[[3-394|394]]<tab> Forme le bois, la feuille, et le fruit, et la fleur. \\ <BOOKMARK:v394>[[3-394|394]]<tab> Forme le bois, la feuille, et le fruit, et la fleur.